«Hinterland» de Stefan Ruzowitzky - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Vienne, 1920. Après l’effondrement de l’empire austro-hongrois, Peter Perg, soldat de la Grande Guerre revient de captivité. Tout a changé dans sa ville, où le chômage et les pulsions nationalistes prennent chaque jour un peu plus d’ampleur. Il se sent étranger chez lui. Soudainement, plusieurs vétérans sont brutalement assassinés. Touché de près par ces crimes, Peter Perg s’allie à Theresa Korner, médecin légiste, pour mener l’enquête.

La critique (2/5)

L'expressionnisme allemand est-il compatible avec l'imagerie numérique ? C'est en tout cas le grand écart esthétique que tente le réalisateur autrichien Stefan Ruzowitzky avec «Hinterland», en jouant sur les perspectives, les échelles de plan et une colorimétrie agressive qui - avouons-le - pique parfois un peu les yeux... Hélas, la curiosité s'estompe assez vite, la faute à un scénario qui semble emprunter sa narration aux jeux vidéos d'aventure des années 90 quand il fallait visiter un lieu, interroger un témoin et passer à l'écran suivant. Reste l'originalité de la proposition et le cadre de son intrigue - le Vienne des années 20 où le nazisme va bientôt germer sur les braises de l'humiliation subie par les soldats de la Grande guerre à leur retour de l'enfer.

La bande-annonce


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