Henri IV : le sex-addict sans limites

>> A lire aussi – Retrouvez ici notre sélection de cadeaux de Noël

« Croyez que vous n’aurez jamais un plus fidèle Serviteur que votre Esclave qui vous baise un million de fois les mains. » Ce serment, Henri de Navarre l’écrit le 17 mars 1587 à la comtesse de Gramont, sa favorite. Au même moment, une autre de ses maîtresses, Esther Imbert, attend un enfant de lui. A chacune, il laisse croire qu’elle est l’unique objet de sa passion. Avant elles, il y a eu Anne de Cambefort, qui se suicide après son départ ; Catherine de Luc, qui se laisse mourir de faim après qu’il lui a fait un enfant ; Fleurette, la fille d’un jardinier… Au total, on lui connaît 73 maîtresses, sans compter les paysannes et les beautés africaines de son harem. Un beau score qui le place en tête du classement des rois coureurs de jupons. Et qui ne fut pas sans conséquences sur l’histoire de France…

Aujourd’hui, on dirait du monarque qu’il est un sex addict, un malade de la séduction. Cette avidité affective cache une faille profonde. Henri grandit dans un pays en proie aux violences entre catholiques et protestants. Même ses parents se déchirent. Alors que son père, Antoine de Bourbon, devient le chef militaire des catholiques en 1561, sa mère, Jeanne d’Albret, se convertit au protestantisme. Son père parle même de mettre en prison sa femme, voire de la faire tuer. Elle est finalement bannie de la cour royale et le culte protestant y est interdit. Henri, qui n’a que 8 ans, est séparé de sa mère. A la mort de son (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Où est né le football ?
Quand les femmes dominent le monde
Le « vampire du Connecticut » a désormais un visage
Football : un conflit qui oppose le Salvador et le Honduras en juillet 1969, l'histoire de la guerre de Cent Heures
Le jour où la France a signé l'armistice avec l'Allemagne nazie