Harrison Ford ne comprend pas pourquoi on a donné son nom à cette nouvelle espèce de serpent

Fourmi, araignée, et maintenant serpent… La lubie des scientifiques pour Harrison Ford a encore frappé.
Fourmi, araignée, et maintenant serpent… La lubie des scientifiques pour Harrison Ford a encore frappé.

PEOPLE - « Allons, Indy, c’est pas la mer à boire ce serpent ! », pouvait-on entendre en 1981 dans Les Aventuriers de l’Arche perdue. Plus de 40 ans plus tard, Harrison Ford a eu la chance d’apprendre que des scientifiques -un brin taquins- avaient nommé une espèce récemment découverte en son nom.

Une espèce de serpent (« Tachymenoides harrisonfordi ») découverte au Pérou a été nommée en son honneur. Désormais habitué à cette pratique, l’interprète d’Indiana Jones s’en est gentiment moqué, qualifiant même cet acte d’« humiliant ».

L’acteur célèbre aussi pour ses rôles dans Blade Runner et Star Wars n’en est pas à son premier honneur du genre. Dès 1993, l’araignée californienne « Calponia harrisonfordi » avait déjà hérité du nom de l’acteur, avant qu’une fourmi ne vienne s’ajouter à la liste quelques années plus tard. Celle-ci avait été nommée « Pheidole harrisonfordi » pour saluer son travail de conservation des espèces.

Harrison Ford a d’ailleurs trouvé un point commun avec ce nouvel animal, lui qui a toujours été obligé de démentir avoir peur des serpents, contrairement à son personnage de la saga Indiana Jones, totalement phobique de ces reptiles. « Le serpent passe ses journées au soleil dans une mare d’eau croupie. Nous aurions probablement été de bons amis au début des années 1960 », a-t-il glissé, amusé.

Pour le bien des espèces

Une pratique qui amuse autant qu’elle agacerait presque Harrison Ford, par ailleurs vice-président de l’ONG de défense de la biodiversité Conservation International. Auprès de l’organisation, il s’est amusé de cette lubie des scientifiques.

« Les scientifiques n’arrêtent pas de donner mon nom à des bestioles, mais ce sont toujours celles qui effraient les enfants », remarque-t-il ironiquement. Harrison Ford ajoute ne « pas comprendre » cette pratique, lui qui « chante des comptines à [son] plant de basilic pour éviter qu’il ait peur la nuit ».

Avec plus de sérieux, il s’est exprimé sur cette nouvelle espèce sans danger pour l’homme et découverte dans le parc national péruvien d’Otishi : « C’est une manière de se souvenir qu’il y a encore tant de choses à découvrir dans notre monde sauvage et que les humains ne sont qu’une petite partie d’une biosphère incroyablement vaste ».

Derrière cette pratique consistant à nommer une nouvelle espèce avec un nom de célébrité, le but des scientifiques est avant tout de sensibiliser à la protection des espèces. « Pour un biologiste, décrire une nouvelle espèce et la rendre publique avec son nouveau nom est l’une des activités les plus vitales pendant cette crise de la biodiversité », explique auprès de la BBC le chercheur Edgar Lehr, principal scientifique derrière le projet d’exploration au Pérou.

« Seuls les organismes connus peuvent être protégés », assure-t-il. Et leur donner un nom en référence à Harrison Ford, Madonna ou même Beyoncé permet ainsi de rendre l’espèce populaire, ce qui facilite le travail de préservation des espèces menacées en les faisant connaître du public.

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