Harcèlement sexuel : le député Stéphane Trompille condamné mais pas exclu de la République en marche

Condamné pour harcèlement sexuel par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse (Ain) lundi dernier, le député LREM Stéphane Trompille n’est pas exclu de la majorité alors que des élus demandent son exclusion.

Le député LREM de l’Ain, Stéphane Trompille, est « mis en retrait », a fait savoir le président du groupe, Gille Le Gendre. Condamné lundi pour harcèlement sexuel par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse, l’élu de 37 ans, n’a pas souhaité démissionner, rapporte le « Huffington Post ». Le député, qui doit verser 20 000 euros à la victime — une ancienne collaboratrice — a fait appel de la décision. S’il se dit « serein quant à la suite qui sera donnée par la justice », ainsi qu’il l’a expliqué à l’AFP, certains de ses collaborateurs et opposants politiques ne sont pas de cet avis. Ils souhaitent le renvoi de Stéphane Trompille de la République En Marche. « Quand des ministres sont mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, ils restent au gouvernement car il n’y a pas eu condamnation. Quand un député est condamné, il reste au groupe LREM car il fait appel ! Toujours une bonne raison pour préférer les copains aux victimes », s’est insurgé l’ancienne ministre Laurence Rossignol, dans un tweet posté hier.

Quand des ministres sont mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, ils restent au gvt car il n’y a pas eu condamnation. Quand un député est condamné, il reste au groupe #LREM car il fait appel! Toujours une bonne raison pour préférer les copains aux victimes. https://t.co/MJnnJoA51Q

— Laurence Rossignol (@laurossignol) May 26, 2020

« La République en marche doit l’exclure...

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