"Le Hamas a perdu le contrôle": l'armée israélienne dit contrôler des institutions du Hamas à Gaza, dont le Parlement
Après plus de cinq semaines de guerre, l'armée israélienne semble prendre l'avantage sur le Hamas dans la bande de Gaza, qu'elle bombarde sans relâche depuis le 7 octobre, jour des attaques du Hamas en Israël. Selon le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, "l'organisation terroriste du Hamas a perdu le contrôle de la bande de Gaza". Dont le contrôle de ses institutions.
L'armée israélienne a annoncé ce mardi 14 novembre avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux dont "le Parlement, le complexe gouvernemental, le quartier général de la police du Hamas, le siège du Conseil législatif du Hamas ou encore le Collège d'Ingénierie qui servait d'institut de fabrication et de développement de moyens militaires".
Le Parlement palestinien, qui est censé siéger à Ramallah en Cisjordanie occupée où est installée l'Autorité palestinienne, est en sommeil depuis des années et a été officiellement dissout en 2018.
"Les terroristes fuient vers le sud"
Le porte-parole de Tsahal affirme aussi sur X (ex-Twitter) que l'installation "Gizat" qui "contient des complexes d'entraînement, une salle d'opérations, des locaux d'enquête et des centres de détention" ainsi que "le siège de la Maison du Gouverneur" qui "contient des bureaux militaires et de police affiliés à l'organisation Hamas [...] et le quartier général de commandement de l'organisation" sont sous contrôle israélien.
"Le Hamas n'est pas en mesure d'arrêter les forces israéliennes", abonde le ministre de la Défense israélien. Il ajoute: "Les terroristes fuient vers le sud" de la bande de Gaza.
Sur les réseaux sociaux, des images montrent des soldats israéliens déployant le drapeau bleu et blanc d'Israël sur l'estrade du chef du Parlement ainsi que des soldats posant devant un mur où est inscrit au-dessus d'un insigne "Siège de la police militaire".
Les bombardements israéliens depuis les airs, la mer et désormais les chars au sol ont fait plus de 11.000 morts, aux deux tiers des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.