Héritage, religion, trône...ces hommes de pouvoir ont renoncé à tout par amour

Clotilde, princesse burgonde, a adopté la religion de sa mère, qui s’était récemment convertie au christianisme. Elle est remarquée au palais par des ambassadeurs francs qui, de retour, vantent ses charmes auprès de leur roi, Clovis. Malgré quelques réticences à épouser un homme qui vénère plusieurs dieux, la princesse burgonde consent au mariage, qui est prononcé à Reims, vers 493. La jeune femme n’a plus qu’une idée en tête, convertir son époux. Mais pour Clovis, renoncer à ses dieux serait synonyme de trahison envers les siens. La légende nationale raconte que lors de la bataille de Tolbiac, alors qu’il était en difficulté, il aurait invoqué, désespéré, le dieu de Clotilde… Il remporta le combat et fit la promesse de se convertir. Suivi par ses guerriers, il se fit baptiser.

En 1886, ce général nationaliste devient populaire grâce à une série de mesures en faveur des soldats. Le nombre de ses partisans inquiète le gouvernement. Après la démission du président Jules Grévy en 1887, il rallie une coalition de mécontents qui va de l’extrême-gauche à la droite bonapartiste et royaliste. Ses adeptes l’incitent au coup d’Etat ; il est bientôt aux portes de l’Elysée… Mais Boulanger est amoureux. Il vient de rencontrer Marguerite. Refusant le coup de force, il s’enfuit avec elle à Bruxelles. Quand elle décède de la tuberculose en 1891, il déclare : "Je ne suis plus qu’un corps sans âme". Deux mois plus tard, il se suicide sur sa tombe.

"Vous connaissez tous les raisons qui m’ont poussé (...)

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