Guerre Israël-Hamas : le bouleversant témoignage d’Agnès Jaoui, frappée par les attaques du 7 octobre

Agnès Jaoui exprime sa tristesse après les événements du 7 octobre ayant directement touché sa famille.   - Credit:FPA / Full Picture Agency / Full Picture Agency via AFP
Agnès Jaoui exprime sa tristesse après les événements du 7 octobre ayant directement touché sa famille. - Credit:FPA / Full Picture Agency / Full Picture Agency via AFP

Noya Dan, 13 ans, et sa grand-mère Carmela Dan, 80 ans, assassinées. Erez Kalderon, 12 ans, Sahar Kalderon, 16 ans, et leur père Ofer Kalderon, 53 ans, enlevés. Ces cinq personnes font partie de la famille, du côté de son père, de l'actrice et réalisatrice française Agnès Jaoui. L'ancienne partenaire de Jean-Pierre Bacri est revenue pour la première fois, dans les colonnes du Parisien, sur le drame qui a touché ses proches lors des attentats perpétrés par le groupe terroriste du Hamas, le 7 octobre dernier.

L'émotion est toujours présente pour la réalisatrice du Goût des autres. Elle déclare se sentir dans « un état de vulnérabilité qu'(elle n'avait) jamais connu, et de tristesse infinie ». Sa famille, vivant dans un kibboutz situé à la frontière de Gaza, avait plutôt pour objectif d'œuvrer pour la paix, en travaillant en bonne intelligence avec les Palestiniens, d'après Agnès Jaoui.

Ne pas céder à la haine

Malgré la douleur, Agnès Jaoui se refuse à sombrer dans la haine. « C'était le but du Hamas d'assassiner précisément ceux qui sont pour la paix, et de semer le chaos, dans les corps et les esprits », avance-t-elle. La quinquagénaire a bien conscience des difficultés vécues par les Palestiniens : « Eux aussi meurent et leurs maisons sont détruites, je le sais, et j'en suis profondément meurtrie, et pour l'instant nous sommes tous et toutes perdants. »

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