Guerre entre Israël et le Hamas, tempête Ciaran et Halloween… La semaine en photos
Le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza, a été bombardé deux fois par Israël, le 31 octobre et le 1ᵉʳ novembre. Le bilan des victimes est invérifiable, mais le Hamas a annoncé qu’au moins 195 Palestiniens avaient perdu la vie lors de ces deux attaques. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a annoncé que ces frappes pourraient constituer de possibles crimes de guerre.
Le kibboutz Kfar Aza, en Israël, a été l’un des plus touchés par l’attaque terroriste du 7 octobre : plus d’une centaine de personnes y ont été tuées. Le 2 novembre, à Tel-Aviv, les membres survivants de la communauté ont manifesté, les yeux bandés, appelant à la libération des otages. D’après les autorités israéliennes, plus de 230 civils et militaires sont encore retenus par le Hamas.
Dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 novembre, le quart nord-ouest de la France a été frappé par des vents et des précipitations extrêmes. À la pointe du Raz, dans le Finistère, les rafales ont atteint 207 km/h. La tempête Ciaran a fait de nombreux dégâts matériels, privant d’électricité plus de 900 000 personnes pendant plusieurs heures. Ciaran s’est ensuite déporté vers le nord, touchant l’Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne.
Le 1er novembre, le Pakistan a commencé sa “déportation de masse” des réfugiés afghans. Un mois plus tôt, le 3 octobre, au nom de la sécurité nationale, le gouvernement a ordonné à tous les réfugiés en situation irrégulière de partir avant le 1er novembre, sous peine d’expulsion. Selon les estimations des Nations unies, près de 3,7 millions d’Afghans résident au Pakistan, rappelle le site afghan Gandhara.
Halloween, fête des morts… Dans de nombreux pays, on a célébré la nuit et les esprits entre le 31 octobre et le 2 novembre. À Shanghai, c’est une rare occasion de s’exprimer, notamment pour la communauté LGBTQI, raconte The New York Times. En Australie, le déguisement le plus recherché a été celui de Barbie, rapporte The Guardian. Et un véritable “week-end de l’horreur” a eu lieu à Riyad, en Arabie saoudite, pays qui interdisait auparavant cette fête.