«Grand marin» de Dinara Drukarova - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Lili a tout quitté pour partir au bout du monde réaliser son rêve : pêcher sur les mers du Nord. Elle persuade Ian, capitaine de chalutier, de lui donner sa chance et s'embarque sur le Rebel. Solitaire et insaisissable, celle que l’on surnomme « moineau » est la seule femme de l’équipage. Mais sous une apparente fragilité Lili est déterminée à aller jusqu’au bout de sa quête et défendre sa liberté.

La critique (3/5)

Quelle belle trajectoire cinématographique que celle de Dinara Drukarova. Les cinéphiles l'ont rencontrée une première fois alors qu'elle n'avait que 14 ans printemps, dans le sublime «Bouge pas, meurs, ressuscite» de Vitali Kanevski, Caméra d'or du Festival de Cannes en 1989. Puis le spectateur français s'est habitué à sa jolie frimousse tout au long des années 90 et 2000, notamment dans le très beau «Depuis qu'Otar est parti…» de Julie Bertuccelli ou sous la direction de Pascal Bonitzer. L'an passé, les plus observateurs l'ont retrouvé dans «Compartiment n° 6» de Juho Kuosmanen - l'amoureuse de Laura qui écoutait «Voyage Voyage» de Desirless dans son appartement bourgeois de Moscou, c'était elle.

On la retrouve ici devant et derrière la caméra, réalisatrice de son premier long métrage, «Grand marin». L'adaptation du roman de Catherine Poulain dans laquelle elle tient aussi le rôle principal, celui d'une femme qui veut naviguer sur les mers du Nord. L'argument est mince mais le plaisir est ailleurs, dans la description d'une petite communauté...


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