Gran Torino (TF1) : Les secrets du plus grand succès de Clint Eastwood

Un projet inattendu
Les chefs-d’oeuvre doivent parfois beaucoup au destin. Si Clint Eastwood aime choisir lui-même les histoires pour les mettre en scène, cela n’a pas été le cas pour Gran Torino. Après avoir longtemps circulé, le scénario, écrit par l’auteur novice Nick Schenk, s’est retrouvé entre les mains du comédien-réalisateur sans que Schenk n’ait pensé à lui au départ. Eastwood l’a tellement aimé qu’il a mis de côté certaines résolutions : "Je pensais mettre en sourdine ma carrière d’acteur, mais cette histoire m’offrait un rôle de mon âge qui me va comme un gant !" (il avait 79 ans à la sortie du film). Comme il ne fait pas les choses à moitié, il décide également de réaliser.

Une ode à la tolérance
Vétéran de la guerre de Corée, Walt Kowalski (Eastwood), retraité bougon et haineux, vit désormais seul avec sa chienne et son fusil. Hanté par son passé, il ne ménage pas les jeunes Asiatiques et les Latinos de son quartier en proférant des insanités à leur égard. Sa transformation au contact de l’un de ces adolescents en manque de repères, Thao, est l’élément central du film. "Walt est râleur et mal embouché, mais il s’aperçoit qu’il possède des points communs avec ce gamin." Avec ce rôle, Clint en finit avec ce malentendu sur son image de dur à cuire réactionnaire qui lui colle à la peau depuis L’Inspecteur Harry, et emballe à la fois le public et la critique en diffusant un message de paix e...

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