La Grèce et le Royaume-Uni se disputent les frises du Parthénon

Les frises du Parthénon sont dispersées notamment entre le musée de l'Acropole, à Athènes, et le British Museum de Londres.  - Credit:DANIEL LEAL / AFP
Les frises du Parthénon sont dispersées notamment entre le musée de l'Acropole, à Athènes, et le British Museum de Londres. - Credit:DANIEL LEAL / AFP

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a exprimé lundi 27 novembre son « mécontentement » après la décision de son homologue britannique Rishi Sunak d'annuler la rencontre au cours de laquelle ils devaient notamment évoquer le différend déjà ancien autour des frises du Parthénon. « J'exprime mon mécontentement quant à l'annulation par le Premier ministre britannique de notre rencontre quelques heures seulement avant sa tenue », a indiqué le chef du gouvernement grec dans une brève déclaration.

« Les positions de la Grèce sur la question des frises du Parthénon sont bien connues. J'espérais avoir l'occasion d'en discuter avec mon homologue britannique », a-t-il déploré. « Celui qui croit à la justesse et au bien-fondé de ses positions n'a jamais peur de se confronter aux arguments », a ajouté Kyriakos Mitsotakis.

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Les deux dirigeants devaient s'entretenir mardi en milieu de journée à Londres où Kyriakos Mitsotakis effectue une visite depuis dimanche. Kyriakos Mitsotakis aurait refusé de rencontrer le vice-Premier ministre Oliver Dowden à la place de Rishi Sunak.

« Une question de réunification »

Un porte-parole de Downing Street a assuré que « les relations britannico-grecques sont d'une immense importance », citant la coopération au sein de l'Otan et « le travail en commun pour répondre à des défis comme les migrations illégales », la guerre en Ukraine et le Moyen-Orient. « Le [...] Lire la suite