Grèce: une grève générale de 24 heures dans le secteur privé pour protester contre la vie chère

En Grèce, ce mercredi 17 avril, une grève de 24 heures dans le secteur privé, qui touche en particulier les transports en commun, ralentit le pays. Employés et syndicats demandent principalement des augmentations de salaire pour faire face à la cherté de la vie. Les grévistes justifient notamment leur mouvement en raison de l’inflation, qui touche en particulier les loyers et l’alimentation.

Avec notre correspondant à Athènes, Joël Bronner

Si les embouteillages se sont multipliés ce mercredi dans le centre d’Athènes, c’est parce que les voitures individuelles sont nombreuses sur les routes. En cause, l’absence – ou la présence extrêmement réduite – de transports en communs : métros, bus, tram et taxis compris. De leur côté, les bateaux sont aussi restés à quai à travers le pays et les trains n’ont pas quitté les gares.

« Le message est clair. Les travailleurs ne peuvent pas joindre les deux bouts avec des salaires au plus bas et des prix qui explosent ». C’est ainsi que la confédération générale des travailleurs grecs, le plus important syndicat du secteur privé, a justifié cette grève de 24 heures.

Des salaires toujours bas face à des loyers en hausse

La population grecque a été durablement appauvrie par une décennie de crise économique, qui a notamment vu le niveau des salaires s’effondrer. Ce mois-ci – et pour la quatrième fois en cinq ans –, la Grèce a légèrement relevé le niveau minimum de son salaire mensuel brut, qui atteint désormais 830 euros.


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