Grâce à la génération Z, nous ne travaillerons plus comme avant
Les jeunes nés entre 1997 et 2012 sont en train de profondément changer le monde du travail car ils osent s’imposer et font entendre des exigences que leurs aînés n’auraient sans doute pas osé formuler. Et s’ils sont en mesure de changer la façon dont les entreprises se comportent, c’est qu’ils sont en position de force. “La génération Z a plus d’opportunités que n’importe quel groupe de diplômés depuis la Grande Récession. Les entreprises sont souvent en concurrence pour eux, au lieu de l’inverse, et cela leur confère une certaine autonomie”, note le Washington Post. Aux États-Unis, ils représentent un quart de la population et “ont un énorme potentiel pour transformer non seulement le processus de recherche d’emploi, mais aussi les secteurs dans lesquelles ils entrent”.
Le magazine Der Spiegel, qui consacre un numéro entier à ce phénomène, souligne qu’en Allemagne la retraite des baby-boomers laissera jusqu’à 7 millions de postes à pourvoir d’ici 2035. Dans ce contexte, les jeunes “peuvent dicter leurs conditions” dans ce qui constitue “un revirement incroyable” du rapport de force entre employeurs et employés.
De nouvelles aspirations
D’après le Washington Post, “la génération Z a été façonnée de manière indélébile par des bouleversements politiques et économiques continus. Beaucoup d’entre eux ont grandi au lendemain de l’attaque contre le World Trade Center à New York, qui a conduit à des guerres en Irak et en Afghanistan, suivies de la Grande Récession, d’une pandémie mondiale, de manifestations sur des questions raciales et d’une insurrection gouvernementale, pour ne citer que celles-là. Par conséquent, il peut être difficile de maintenir la confiance dans l’autorité et les institutions censées gérer la société.” En Allemagne, on constate le même phénomène.
Mais quelles sont les aspirations et les demandes de cette génération ? D’après le quotidien américain, elle ne veut plus, comme ses parents, vivre pour travailler mais bien l’inverse. “Je n’ai pas envie de sacrifier trente ans de ma vie pour un gros chèque et une montre en or. Et je ne pense pas que beaucoup de gens en aient envie”, explique par exemple Griffon Hooper, un diplômé de l’université de San Diego, au Washington Post.
[...] Lire la suite sur Courrier international
Sur le même sujet :
Avec les “vendredis raccourcis”, les entreprises britanniques cherchent à séduire les jeunes
Les employés de la tech n’ont pas peur de se faire licencier
Ces entreprises qui proposent des congés lorsque la vie devient stressante
Travailler de n’importe où : Airbnb mise plus que jamais sur la flexibilité