Grève des éboueurs à Marseille : les poubelles s’entassent avant l’arrivée de la flamme olympique

À Marseille, les éboueurs de certains arrondissements font grève depuis le 30 avril. Un mouvement qui s’installe et s’étend alors que la flamme olympique doit arriver le 8 mai.

La grève des éboueurs prend de l'ampleur à Marseille, à quelques jours de l'arrivée de la flamme olympique. - Credit:SOPA Images/SIPA / SIPA / SOPA Images/SIPA

Alors que la flamme olympique doit arriver à Marseille le 8 mai prochain, la cité phocéenne fait face à une grève des éboueurs qui prend de l'ampleur. Depuis le 30 avril, la majorité des agents des 4e et 5e arrondissements ont arrêté de travailler. Depuis le 3 mai, le mouvement s'étend dans d'autres quartiers. Il y a deux jours, seules 4 des 30 bennes disponibles auraient quitté les garages, selon La Provence.

Une situation « inadmissible » pour Jean-Yves Sayag, conseiller métropolitain délégué à la propreté, l'hygiène et les décharges sauvages, « à quelques jours d'un événement interplanétaire où des milliards de personnes vont avoir les yeux braqués sur notre cité phocéenne », déplore-t-il au micro de BFMTV.

À LIRE AUSSI Métiers en tension : ces emplois que les Français refusentLes grévistes attendent désormais « des nouvelles de la Métropole en début de semaine, pour savoir quelle suite on donnera à notre action », explique Abdel, chef de file du mouvement, interrogé par La Provence. Ils demandent, entre autres, une revalorisation du taux de pénibilité de 15 % à 30 %, et un changement complet de l'offre de propreté.

« En clair, tout cumulé, ils travailleraient une heure de moins pour 300 à 400 euros de plus par mois. Vous pensez bien que c'est impossible pour la métropole. Et je trouve à titre personnel que c'est inadmissible », estime Jean-Yves Sayag sur BFMTV. Selon Véronique Dolot, représentante CGT des sections collecte de la métropole, outre les reven [...] Lire la suite