Google vs Epic, avortement et football africain : les informations de la nuit

Un jury donne raison à Epic Games contre Google. Le géant de la Silicon Valley était poursuivi depuis trois ans par l’éditeur du jeu à succès Fortnite pour position monopolistique sur Google Play, son app store. Un jury californien a donné raison au studio lundi après un procès de quatre semaines mais “seulement quelques heures de délibération”, rapporte The Verge. Il a considéré que Google avait en effet un monopole sur la distribution des applications et le système de paiement sur Android et qu’Epic avait bien été affecté par ce monopole. “Le verdict d’aujourd’hui est une victoire pour tous les développeurs et consommateurs autour du monde”, a salué le studio de Caroline du Nord dans un communiqué. Il démontre que “les pratiques de l’App Store de Google sont illégales” et que la firme “abuse de son monopole pour imposer des frais exorbitants, limiter la compétition et réduire l’innovation”, dit encore le texte. The Verge parle d’une victoire historique en rappelant qu’Epic avait perdu un combat similaire contre Apple il y a deux ans. Un porte-parole de Google a prévenu que l’entreprise prévoyait de contester le verdit et que Google Play proposait “plus de choix que n’importe quelle autre plateforme mobile”.

Empêchée d’avorter, une Texane quitte l’État. Aux États-Unis, l’affaire fait parler depuis une semaine. Kate Cox, 31 ans, a découvert que son fœtus, atteint de trisomie 18, n’avait aucune chance de survivre et que l’accouchement mettait sa propre santé en danger. Mais ses médecins ont refusé de réaliser la procédure en raison de la législation très stricte de l’État, explique le Texas Tribune. Elle a demandé mardi dernier à la justice de la laisser avorter sans risquer de poursuites pénales. Requête acceptée par un juge mais rapidement contestée par l’attorney general, l’équivalent local d’un ministre de la justice. Lundi, la Cour suprême de l’État est allé dans son sens, estimant que la situation de Kate Cox ne la qualifiait pas pour les exceptions prévues par la loi. “Personne ne conteste que la grossesse de Mme Cox a été extrêmement compliquée. N’importe quel parent serait dévasté d’apprendre que son enfant à naître est atteint d’une trisomie 18. Des difficultés lors d’une grossesse, même sérieuses, ne représentent toutefois pas les risques élevés pour la mère prévus par l’exception”, ont justifié les juges. Les avocats de la jeune femme ont déclaré qu’elle avait déjà quitté l’État pour subir la procédure.

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