Que vaut Dar Mima, le nouveau restaurant de Jamel Debbouze à Paris

Pour composer la carte de Dar Mima, Fatima, la maman de Jamel Debbouze, a notamment puisé dans ses recettes marocaines.  - Credit:DR
Pour composer la carte de Dar Mima, Fatima, la maman de Jamel Debbouze, a notamment puisé dans ses recettes marocaines. - Credit:DR

Dernière table à sensations signée Paris Society, Dar Mima ne dément pas la réputation du groupe qui s'est fait une spécialité d'investir des emplacements spectaculaires, si possible avec vue imprenable.

Le comédien et réalisateur Jamel Debbouze confiait depuis longtemps : « Si, un jour, je devais faire un cadeau à ma mère, ce serait un restaurant ; et, si je devais choisir un écrin, ce serait l'Institut du monde arabe. » Il a exaucé son vœu. Avec une table orientale baptisée du diminutif de « Fatima », le nom de sa maman, qui a puisé dans ses recettes marocaines, mais pas seulement, pour composer une carte des grands classiques du bassin méditerranéen.

Des briouates au baba ghanoush, de la pastilla à la salade fattouche, tout y est, et sans surenchère ni excès de zèle. Trois couscous, trois viandes, une belle proposition de poissons-chermoula, au citron, à la coriandre, et même un poulpe grillé à l'huile de piment doux plutôt généreux et gourmand. À l'inverse du tajine au poisson choisi parmi les trois, délicieux mais un peu chiche ce soir-là.

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Tous les plats sont cuisinés avec une certaine simplicité, les cuissons sont justes, et c'est ce qui nous a plu – même si certaines entrées à partager pourraient gagner en assaisonnement sans offenser les palais sensibles. Les desserts ont fait l'unanimité à la table d'à côté – notamment la pastilla à la crème de lait et fleur d'oranger –, mais, avouons-le [...] Lire la suite