Glucksmann-Mélenchon : la « guerre des roses » aura bien lieu

Rien ne va plus entre Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon.  - Credit:Montage photos Abaca.
Rien ne va plus entre Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon. - Credit:Montage photos Abaca.

« C'est maintenant que les attaques vont arriver. Il faut se tenir prêt », confiait, il y a une dizaine de jours, Raphaël Glucksmann face à sa dynamique dans les sondages, à un peu plus d'un mois des européennes du 9 juin. Il ne croyait pas si bien dire tant le thermomètre a brutalement grimpé cette semaine entre la tête de liste PS-Place publique et les Insoumis.

Les frères ennemis de la gauche faisaient jusqu'ici plus ou moins mine de s'ignorer, chacun menant campagne dans son couloir de nage, même si les soutiens de Glucksmann voyaient clairement la main de LFI derrière les attaques en piqué qu'il subit depuis des mois sur les réseaux sociaux. Il y est accusé régulièrement de se montrer trop complaisant envers Israël, alors même qu'il réclame un « cessez-le-feu », ou d'être un supposé « agent des États-Unis » dans des tweets ouvertement relayés par des militants LFI.

À LIRE AUSSI Européennes 2024 : quand la gauche se prend à rêverDes « campagnes de calomnies », réplique Raphaël Glucksmann qui n'a jamais eu la moindre sympathie envers Jean-Luc Mélenchon. S'il avait appelé, lors des législatives de 2022, à faire élire « un maximum de députés » de gauche inscrits sous l'étiquette de la Nupes, c'était en soulignant ses « divergences » avec LFI et son leader. « Elles sont connues et elles sont immenses, sur des sujets plus que fondamentaux », écrivait-il sur Twitter en mai 2022. « Je ne vais donc pas me mettre à chanter "Mélenchon Premier ministre" tous les ma [...] Lire la suite