Gisele Bündchen, 40 ans et plus divine que jamais

Retirée des podiums depuis quatre ans, l’« über-model » s’est convertie au business et multiplie les contrats.

« Mieux dans ma peau qu’à 20 ans » : c’est ce qu’elle clame d’interview en interview, sachant qu’une telle remarque va à coup sûr sidérer son interlocuteur. Sidérer, oui, venant de celle qui, à 20 ans précisément, c’est-à-dire il y a vingt ans, faisait la couverture de « Rolling Stone » sous le titre « La plus belle fille du monde ». La petite Gisele (ou plutôt la grande : 1,75 mètre à 13 ans), troisième ex æquo (elle a une jumelle) des six filles de Valdir et Vania Bündchen, immigrés allemands de quatrième génération au Brésil, qui a grandi pieds nus, cueillant le fruit à même le goyavier et le papayer dans la campagne foisonnante du Rio Grande do Sul. Une blonde pâlotte dans un pays somptueusement métissé, attifée à la diable, trop longue, trop maigre, future championne de volley-ball dans ses rêves les plus hardis… Cette Gisele dont il suffira de prononcer le prénom pour qu’on sache instantanément de qui il s’agit. La seule, l’unique. La Bündchen.

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C’est un voyage en bus qui a amorcé la mue. Plutôt long : vingt-sept heures. Le temps qu’il faut pour rallier les grandes métropoles brésiliennes depuis sa ville natale d’Horizontina. Allez savoir pourquoi le destin la mène, avec sa classe de mannequinat (maman l’y a inscrite, s’inquiétant de sa mauvaise posture), dans un centre commercial de São Paulo, ce jour précis de 1994. L’ado de 14 ans voit s’approcher un type louche. « Ça te dirait de devenir modèle ? » La gamine hurle. Maman accourt. Il s’avère que le vicelard est bien recruteur pour l’agence Elite et que la proposition est on ne peut plus sérieuse. La même année, celle que les élèves de sa classe appelaient « Olivia Palito », lui trouvant une(...)


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