Gertrude, le canard domestique devenu mascotte
Si vous allez sur les quais de Georgetown, à Washington, vous y verrez des dépliants à la mémoire d’un canard nommé Gertrude. Ce dernier est devenu, en l’espace de quelques mois, une véritable mascotte. Le palmipède était adoré de tous les habitants. L’association City Wildlife a donc décidé d’afficher ces brochures pour expliquer ce qui était arrivé au canard.
Lorsqu’il a débarqué sur les quais de Georgetown, personne ne savait d’où il venait et, surtout, comment il était arrivé là. Mais une chose était sûre : “Il ne venait pas du monde sauvage.”
“Gertrude était un canard domestique, il était donc plus gros que les colverts qui vivent sur les quais et moins adapté à la vie en pleine nature. Il ne savait pas voler ni trouver sa nourriture, il était incapable de se fondre dans la masse”, raconte le quotidien américain The Washington Post.
Gertrude was a domestic duck. That made him bigger than the mallards that occupy Georgetown’s waterfront and less equipped to survive in nature. He couldn’t fly nor find his own food. He couldn’t blend in. Fliers there now tell people what happened to him. https://t.co/XLdAoTTVXW
— The Washington Post (@washingtonpost) July 13, 2023
Adoré de tous
Dans une ode à Gertrude, habitants, bénévoles d’association et experts animaliers racontent leur lien avec l’animal. Carol Ghent, une retraitée de 79 ans, est la première personne à l’avoir vu.
“J’ai aperçu une sorte de tache blanche sur l’eau. Ça faisait des années que je me baladais dans le coin, et je n’avais jamais vu de canard blanc.”
Son premier réflexe est d’appeler les associations locales de protection des animaux, pour les prévenir de sa présence. Elle commence à le nourrir régulièrement, puis retourne au parc tous les jours pour le voir, qu’importe la météo. Une amitié est née.
Anne Lewis, présidente de l’association City Wildlife, a expliqué au journal que des professionnels de son organisation et de la Humane Rescue Alliance avaient essayé à plusieurs reprises de capturer Gertrude. Mais ce n’était pas chose facile. Une décision collective a donc été prise : le laisser dans la nature, avec une surveillance régulière.
Une décision difficile
Un jour, les bénévoles ont remarqué qu’il “boitait, puis qu’il semblait présenter une gêne aux deux pattes, explique The Washington Post. Il a fini par se déplacer de moins en moins, au point d’avoir une escarre sur la poitrine”. Le verdict est tombé. Gertrude souffrait d’arthrose.
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