Gabriel Attal Premier ministre : 5 choses que vous ne saviez peut-être pas sur lui

POLITIQUE - Inconnu il y a encore six ans, Gabriel Attal remplace désormais Élisabeth Borne à Matignon. Lors de la passation ce mardi 9 janvier, le nouveau Premier ministre a dit voir dans sa nomination un symbole « d’audace et de mouvement ». Le HuffPost vous a compilé dans la vidéo que vous pouvez voir ci-dessus cinq choses que vous ne saviez peut-être pas sur le nouveau chef de l’exécutif.

« Un os à ronger »

Plus jeune Premier ministre de la Ve République à 34 ans, Gabriel Attal a grimpé les échelons à une vitesse fulgurante. Une rapidité qui peut être liée à son ambition, révélée publiquement par une bourde de Jean Castex.

En juillet 2020, Jean Castex sort du conseil des ministres, dossiers à la main. Il est photographié sur le perron, avec une note manuscrite bien visible et une question, repérée par le journaliste Paul Larrouturou. « Finalement, on a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel ? » « Non », répond une autre écriture anonyme. Gabriel Attal venait de devenir porte-parole du gouvernement.

Le théâtre comme passion

Gabriel Attal ne se prédestinait pas nécessairement à la politique. À 9 ans, lors d’un reportage à l’École Alsacienne où il a fait ses classes, il confie vouloir devenir acteur. Son père Yves Attal, décédé d’un cancer en 2015, était producteur de cinéma. Si Gabriel Attal n’est pas devenu comédien, il a tout de même eu droit à une apparition au cinéma. On peut le voir comme figurant à 18 ans dans une adaptation libre du roman La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, par Christophe Honoré, sorti en 2008.

Un ministre 2.0

Une aisance avec les écrans qu’il n’a pas perdue. Si ses prédécesseurs à Matignon étaient très peu actifs sur les réseaux sociaux, ce n’est pas son cas. Lorsqu’il est porte-parole du gouvernement, il crée une émission sur Twitch baptisée #SansFiltre. Il y invite des influenceurs à lui poser des questions. Sur Instagram ou TikTok, le ministre mélange publications professionnelles et d’autres plus personnelles.

Des réunions en chanson

Une stratégie visant à l’humaniser qu’il ne perd pas lorsqu’il est filmé par les médias. Suivi par le journal télévisé de France 2 en pleine séquence de la réforme des retraites, il montre son astuce pour les moments « tendus » : écouter un peu de musique, en l’occurrence Clara Luciani.

Un surnom politique

Dans un portrait des Échos publié en mai 2023, Gabriel Attal raconte que ses camarades de lycée lui prédisaient déjà un sacré avenir politique. « Lorsque j’étais en terminale, en 2007, on avait organisé une élection présidentielle parallèle. J’avais fait venir Christophe Barbier, le journaliste, pour commenter. Après quoi, c’est devenu un “running gag”, dans la classe on me surnommait “le président” », a-t-il relaté au quotidien. Dans le journal de fin d’année, la photo officielle d’un président à l’Élysée est ajoutée, avec un twist.

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