Gabriel Attal affirme que deux projets d'attentat ont été "déjoués" en France depuis janvier

Après l'attentat revendiqué par Daesh qui a fait au moins 137 morts près de Moscou vendredi 22 mars, le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué ce mardi que "la menace terroriste islamiste est réelle" sur le sol français et que deux attentats ont été déjoués depuis le début de l'année 2024.

S'agissant du premier projet d'attentat, un individu âgé de 22 ans a été interpellé le 10 janvier 2024 dans le cadre d’un enquête ouverte. Mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes, il a été placé en détention provisoire, a appris BFMTV auprès du parquet national antiterroriste.

En outre, les premières investigations permettaient de confirmer que celui-ci, adhérant à l’idéologie de Daesh, projetait de commettre une action violente contre une boite de nuit ou à l’encontre de la communautés LGBT ou de la communauté juive, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête.

Un homme âgé de 62 ans a quant à lui été interpellé le 5 mars dernier pour un autre projet d'attentat. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire le 8 mars pour association de malfaiteurs en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes, indique le parquet national antiterroriste. Cet homme, mnifestement acquis à l’idéologie jihadiste, est soupçonné d’avoir projeté une action violente contre un édifice religieux catholique, a encore appris BFMTV de source proche de l'enquête.

"Nous agissons en amont, nous agissons sur tous les fronts. Notre lutte contre le terrorisme ne se paye pas de mots. Elle est très concrète et notre main ne tremblera jamais face au terrorisme, jamais face à l'islamisme", a encore déclaré Gabriel Attal lors d'un déplacement surprise à la gare Saint-Lazare à Paris.

Il a aussi affirmé que 45 projets d'attentats ont été déjoués depuis 2017, et que 760 étrangers radicalisés ont été "reconduits à la frontière" depuis cette date.

4.000 militaires supplémentaires "en alerte"

Le Premier ministre a aussi annoncé que des "moyens exceptionnels" vont être déployés "partout sur le territoire", avec "4.000 militaires supplémentaires" placés "en alerte", en plus des 3.000 militaires déjà mobilisés.

Cette annonce intervient après le relèvement du dispositif Vigipirate à son niveau maximal "urgence-attentat" décidé dimanche soir lors d'un conseil de défense à l'Élysée.

Article original publié sur BFMTV.com