Un G7 marqué par les guerres en Ukraine et à Gaza comme par les tensions internes des États membres

C'est un sommet du G7 marqué par les crises géopolitiques brulantes qui s'est tenu dans les Pouilles en Italie. Les principaux dirigeants ont quitté le sud de l'Italie ce vendredi, dans la soirée. Leur hôte, la présidente du conseil, Giorgia Meloni reste pour une conférence de presse finale ce samedi 15 juin. Le sommet a vu la signature historique de deux accords en soutien à l'Ukraine, l'un financier et l'autre militaire. Mais, particularité de ce sommet, plusieurs responsables étaient bousculés par le climat politique en vigueur chez eux, à commencer par le président français, Emmanuel Macron.

Avec notre envoyée spéciale à Bari, Aabla Jounaidi

Rarement un G7 avait réuni autant de dirigeants dans la tourmente chez eux. Cela a peut-être parasité les discussions dans les Pouilles. La présidente du conseil italien Giorgia Meloni accusant même Emmanuel Macron d’utiliser le sommet pour faire campagne pour les législatives par exemple. À l’arrivée, l’essentiel est sauf, soutien l’intéressé. Un langage commun aux 7 a été trouvé pour soutenir l’Ukraine, un plan de cessez-le-feu à Gaza et pour remettre de l’huile dans les rouages commerciaux entre les États-Unis et l’Europe.

Aider au financement des infrastructures dans les pays du Sud pour réduire la fracture avec le Nord... Cette éternelle promesse des arènes comme le G7 tarde à se concrétiser. Elle a été répétée dans le communiqué final.


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