La France insoumise à l’heure des purges

Après des semaines de malaise et de guerres intestines, la nomination de la nouvelle direction a fait l’effet d’une bombe puisqu’ont été gommées de la photo les figures les plus connues, comme Clémentine Autain, François Ruffin, Alexis Corbière, Eric Coquerel ou encore Raquel Garrido. Tout cela au nom du « renouvellement » bien sûr. Il faut dire que les deux premiers ont commis le crime de lèse-majesté de doubler, un temps, le « leader maximo » Jean Luc Mélenchon dans les sondages de popularité.

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Aujourd’hui, alors que ce dernier s’est remis en selle comme en atteste notre dernier baromètre Ifop Fiducial (+6 points à 35% d’opinions positives), l’heure est venue de reprendre la main et de dégager des instances dirigeantes ceux qui ont fait entendre une voix discordante et qui ont osé émettre des critiques contre la gouvernance verticale à la FI. Exit donc les grandes gueules et prime donnée au bon élève de la «mélenchonie», Manuel Bompard, celui qui trouvait que donner une gifle à sa femme ce n’est pas être un homme violent, ou plus récemment qui estimait que «le vote n’est pas l’alpha et l’Omega de la démocratie».

LFI a déjà connu des crises depuis sa création

Pas de quoi décourager Clémentine Autain qui a aussitôt dénoncé «le repli et le verrouillage» de l’organisation politique à laquelle elle appartient encore et qu’elle avait appelé en vain à se démocratiser. On voit le résultat. Même son de cloch...


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