France-Argentine, un jour de départ en vacances ? Ces supporters ne verront peut-être pas le match

Disappointed France national football team. Child boy with football ball and French flag
djedzura / Getty Images/iStockphoto Disappointed France national football team. Child boy with football ball and French flag

FOOTBALL - Des vacances qui viennent gâcher la fête. Qui l’aurait cru ? Sûrement pas ces supporters de l’Équipe de France de football qui ont malheureusement planifié leur départ en vacances ce dimanche 18 décembre. Ils regarderont la finale de la Coupe du monde dans des conditions inattendues et inconfortables… Voire ne la regarderont pas du tout. À leur plus grand désarroi.

C’est par exemple le cas de la streameuse Shynouh qui a confié sur Twitter avoir le « seum » à l’idée de ne pas pouvoir suivre la finale. Son vol part à 15 h 55, soit… Cinq minutes avant le coup d’envoi, bien qu’elle espère « fêter ça dans l’avion ». La raison de ce malentendu ? Dans son tweet qui date du 14 décembre, elle admet qu’elle « vient d’apprendre que la finale se jouait ce dimanche à 16 heures… »

Pour d’autres, c’est le schéma inverse. Un internaute s’est plaint sur Twitter d’avoir tous ses amis qui « partent en vacances et je n’ai personne chez qui regarder la finale dimanche si la France passe ».

Ce mondial organisé en hiver avait déjà été critiqué à cause du froid ressenti sur les terrasses des bars qui feutre quelque peu l’ambiance, ou du manque de ferveur, relative, dans les rues les soirs de victoire. À cette liste, on peut désormais ajouter la planification de la finale un jour de départ en vacances.

Ces satanées vacances

Izold, étudiante parisienne de 23 ans qui nous a livré son témoignage, regardera France-Argentine en voiture, « entre mes deux frères, sur mon ordinateur si j’arrive à capter la 4G. » La jeune femme part en effet au ski pour une semaine le jour de la finale de la Coupe du Monde. « Ça va être une grosse ambiance », ironise-t-elle.

Son père, gérant d’un bar à Rennes, a voulu décaler le départ au lundi 19 décembre avant de se rétracter. Au final, elle s’est fait une raison même si elle nous confie avoir un peu « le seum parce que j’aurais bien aimé être à Paris avec tous mes potes. »

Certains ont eu la « malchance » d’être en vacances pendant toute la compétition. « Qu’est ce qui m’a pris de prendre des vacances en pleine Coupe du monde ? », se demandait cet internaute le 9 décembre dernier avant de regretter louper « tous les matchs » en ayant « l’impression que chaque match est une dinguerie ». Décidément, fichues vacances.

Mais elles ne sont pas les seules à venir gâcher la fête. Un internaute déplore par exemple ne pas avoir de jour de congé ce dimanche pour voir la « finale de la coupe du monde jouée par mon pays ».

Deux finales d’affilée, une rareté

D’autant plus qu’il était difficile d’anticiper une nouvelle finale de l’équipe de France. La dernière nation à l’avoir fait - par trois fois, même - est le Brésil, en 1994, 1998 et 2002, pour deux victoires et une défaite - inutile de vous préciser quelles années.

Qui plus est, le champion du monde en titre semblait être victime d’une sorte de malédiction que les Bleus ont conjurée. Sur les cinq dernières éditions du mondial, il a été éliminé quatre fois après les trois matchs de poule - la France en 2002, l’Italie en 2010, l’Espagne en 2014 et l’Allemagne en 2018.

Le contexte d’avant mondial n’incitait pas non plus à l’optimisme. Entre les polémiques extra-sportives des uns (Pogba, Mbappé) et les blessures des autres (Benzema, Kanté, Kimpembé, Nkunku, Lucas Hernandez…), les mois d’octobre et de novembre - ceux où l’on planifie nos vacances de Noël - ne laissaient pas entrevoir un mois de décembre si radieux.

Pourtant, nos Bleus sont une nouvelle fois en finale, la quatrième en sept éditions - un record au XXIe siècle. Ils donneront tout face à Messi &co pour accrocher une troisième étoile à leurs maillots, même si certains supporters ne seront pas dans les meilleures conditions pour les soutenir.

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