François Ruffin à la gauche : « Arrêtons les conneries et soyons le plus unis possible »

« Est-ce qu’on veut gagner ensemble ou est-ce qu’on veut perdre séparés, voilà l’alternative qui est devant nous », a dit François Ruffin.  - Credit:Charles Bury/SIPA
« Est-ce qu’on veut gagner ensemble ou est-ce qu’on veut perdre séparés, voilà l’alternative qui est devant nous », a dit François Ruffin. - Credit:Charles Bury/SIPA

Coup de tonnerre : Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale après la large victoire du Rassemblement national aux élections européennes. « Je ne vois qu'une seule chose ce soir, c'est un RN qui est au-delà de 40 %, avec toute l'extrême droite. Dans ce contexte-là, il n'y a pas le choix, il faut qu'on arrête les conneries et qu'on soit le plus unis possible », a déclaré sur TF1 François Ruffin.

Avec plus de 8 % des voix, LFI est arrivé en 4e position derrière le RN (à plus de 30 %), Renaissance et le PS (environ 15 % chacun), selon les estimations.

D'après le député de la Somme, les résultats de la gauche dimanche, malgré « des mois de campagne à s'insulter, à s'ingénier à se déchirer », « c'est pas non plus la cata », a-t-il enchaîné. « Il y a encore 30 % d'électeurs de gauche qui se sont rendus aux urnes », a souligné le député de la Somme. « Donc c'est presque un miracle. En tout cas, c'est un socle sur lequel on peut s'appuyer pour faire mieux, pour aller plus haut. »

« Il n'y a pas de fatalité »

« Est-ce qu'on veut gagner ensemble ou est-ce qu'on veut perdre séparés, voilà l'alternative qui est devant nous », a alors dit François Ruffin, s'adressant notamment à Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (Écologistes), Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Fabien Roussel (PCF). « Je pense que dans notre histoire, on l'a vu dans les années 1930 en France, on a fait le Front populaire, on n'a pas fait le nazisme, on n'a pas fait le fascisme. Il n'y a pas de fatalité [...] Lire la suite