François Bayrou combatif lors de la première journée de son procès et celui du MoDem

François Bayrou a pris ses quartiers porte de Clichy, au deuxième étage du tribunal judiciaire de Paris.

Il y comparaît jusqu’au 15 novembre pour « complicité de détournement de fonds publics », dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires de son parti, le MoDem, et auparavant de l’UDF. Dix autres élus ou cadres sont également jugés, dont l’ancien ministre de la Justice Michel Mercier, 76 ans, un temps trésorier du MoDem.

Le tribunal doit déterminer si, un peu moins de 350 000 euros du Parlement européen destiné à rémunérer les assistants des députés européens UDF puis MoDem, leur ont été versés en réalité pour un travail effectué pour le parti, sur une période allant de 2005 et 2017. Mais aucun enrichissement personnel n’est reproché aux prévenus.

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Au premier jour d’audience, ce lundi 16 octobre, François Bayrou est apparu plutôt détendu, patientant les mains dans les poches avant l’ouverture des débats, souriant et claquant la bise à ses anciens compagnons, comme l’ancien eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, lui aussi prévenu dans ce dossier.

Mais derrière les sourires, le Haut-commissaire au Plan, proche d’Emmanuel Macron, est décidé à ne rien céder. « Il est prêt à démontrer que tout ça n’est pas vrai, témoigne son entourage. Il a étudié le dossier très précisément et sera présent à chaque jour d’audience ». Le centriste de 72 ans risque gros. Outre u...


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