Les "forces terrestres" israéliennes ont lancé une "opération antiterroriste" à Rafah

Les "forces terrestres" israéliennes ont lancé une "opération antiterroriste" à Rafah

Afin "d'éliminer les terroristes du Hamas" dans "des zones spécifiques de l'est de Rafah", les troupes terrestres des Forces de défenses israéliennes (FDI) ont entamé une "opération antiterroriste" dans la nuit de lundi à mardi, selon un communiqué de Tsahal.

Dans un tweet publié mardi en début de matinée, le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, précise qu'environ "20 terroristes ont été éliminés et trois puits de tunnels opérationnels ont été localisés". Cette opération mobilise aussi l'armée de l'air, selon Tsahal.

Dans un point presse, l'armée israélienne a déclaré que la 401e brigade israélienne est entrée dans le point de passage de Rafah tôt mardi matin, prenant le "contrôle opérationnel" de ce point de passage crucial. Il s'agit de la principale voie d'entrée de l'aide et de sortie pour ceux qui peuvent fuir vers l'Égypte. Depuis le début de la guerre, Israël contrôle entièrement l'accès à la bande de Gaza.

L'armée israélienne a affirmé s'être emparée du point de passage après avoir reçu des informations selon lesquelles il était "utilisé à des fins terroristes". Elle n'a pas fourni de preuves pour confirmer cette affirmation, si ce n'est qu'elle a affirmé que la zone autour du point de passage avait été utilisée pour lancer une attaque au mortier qui a tué quatre soldats israéliens et en a blessé d'autres près du point de passage de Kerem Shalom.

L'armée a également déclaré que des troupes au sol et des frappes aériennes avaient ciblé des positions présumées du Hamas à Rafah. Le porte-parole de l'Autorité palestinienne des points de passage, Wael Abu Omar, a confirmé que les forces israéliennes s'étaient emparées du point de passage qu'elles ont fermé pour le moment.

Cette décision intervient après que le Hamas a déclaré lundi qu'il acceptait une proposition de cessez-le-feu sous médiation égypto-qatarie. Israël, quant à lui, a insisté sur le fait que l'accord ne répondait pas à ses principales exigences. Les responsables égyptiens ont déclaré que la proposition prévoyait un cessez-le-feu commençant par une libération limitée des otages et un retrait partiel des troupes israéliennes à l'intérieur de la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il enverrait une délégation de haut rang rencontrer les négociateurs pour tenter de parvenir à un accord acceptable pour les deux parties.