Le fondateur de ChatGPT et l’ancien designer d’Apple discutent de l’“iPhone de l’IA”

Ils le rêvent en “iPhone de l’IA”. “Jony Ive, le célèbre concepteur de l’iPhone, et Sam Altman, le PDG d’OpenAI [la start-up derrière ChatGPT] discutent de la réalisation d’un nouvel accessoire pour l’intelligence artificielle”, a révélé mercredi 27 septembre The Information.

Le projet en est au stade des “discussions avancées”, confirme ce jeudi le Financial Times. “Sam Altman a fait appel à LoveFrom, l’entreprise d’Ive que le designer a fondée quand il a quitté Apple en 2019, pour développer le premier appareil grand public du créateur de ChatGPT”. Selon le quotidien économique, les deux figures de la tech ont approché Masayoshi Son, le fondateur de la société d’investissement japonaise Softbank, qui serait prêt à financer l’opération pour “plus de 1 milliard de dollars”.

Des “premières séances de brainstorming dans le studio du designer à San Francisco”, il ressort qu’ils “espèrent créer une expérience utilisateur plus naturelle et plus intuitive pour interagir avec l’IA, de la même manière que les innovations de l’iPhone en matière d’écran tactile ont ouvert le marché de masse de l’Internet mobile”, s’emballe le quotidien de la finance.

Le consommateur est encore loin de tenir le fameux appareil entre les mains. N’empêche, cette annonce est le signe que “la course à l’IA devient dingue”, estime la spécialiste de la Silicon Valley Jessica Lessin dans sa newsletter quotidienne.

“Imaginez ce que pense Microsoft [qui a investi 10 milliards de dollars dans OpenAI début 2023] du fait qu’Ive et Altman construisent quelque chose qui pourrait éventuellement lui faire concurrence dans une nouvelle branche. Ou songez ce que doivent ressentir les deux hommes à l’idée de s’attaquer à Apple.”

Fi des alliances solides

Pour la fondatrice de The Information, en matière d’IA “tout le monde considère que le champ d’action est très ouvert”. Mardi, Amazon a annoncé investir dans le concurrent de ChatGPT de la start-up Anthropic, alors que Google y avait déjà placé quelques centaines de millions… Car “plutôt que de forger des alliances solides, chacun se contente de protéger ses arrières”, résume-t-elle.

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