Comment fonctionne l’alerte anti-intrusion en cas d'agression dans un établissement scolaire ?

La proviseure d'un lycée près de Dijon a déclenché l'alarme anti-intrusion après avoir été menacée par un élève.   - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA
La proviseure d'un lycée près de Dijon a déclenché l'alarme anti-intrusion après avoir été menacée par un élève. - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA

L'alerte anti-intrusion a été déclenchée dans le collège Édouard-Herriot de Chenôve en Côte-d'Or, vendredi 15 mars. Un collégien a menacé la principale de l'établissement d'un couteau. Après avoir lancé l'alarme, la responsable a pu s'enfuir et l'adolescent a été arrêté.

Depuis 2015, toutes les écoles, les collèges et les lycées ont pour obligation de mettre en place un plan particulier de mise en sûreté, et de s'équiper d'une alarme anti-intrusion. Il n'existe en revanche pas de réglementation au niveau national concernant le choix de l'équipement, qui peut être visuel et/ou sonore. Ces alarmes s'activent généralement par un bouton relié au commissariat ou à la gendarmerie. « C'est une alerte qui peut être donnée via l'environnement numérique de travail, c'est-à-dire notre logiciel interne », explique Sophie Vénétitay, secrétaire générale SNES-FSU, sur France Info. « La personne qui est entrée dans l'établissement ne le voit pas. Cela évite d'avoir une alarme sonore qui pourrait donner une indication », détaille la syndicaliste.

Un protocole à suivre

Dans le cas du collège Édouard-Herriot, il s'agissait d'une alarme sonore. Sa sonnerie doit se distinguer de l'alarme incendie afin d'identifier rapidement de quel type de menace il s'agit. L'objectif est alors de prévenir les élèves et le personnel enseignant. Lorsqu'elle retentit, un protocole est à suivre : les élèves doivent se confiner ou être évacués. Tous les établissements scolaires doivent organiser des [...] Lire la suite