Floride, Corée du Nord, Chili, Tadjikistan : les informations de la nuit

Floride : l’urgence sanitaire déclarée après le passage de l’ouragan Idalia. L’État du sud des États-Unis a fait face mercredi à de vastes inondations après l’arrivée de la tempête qui a arraché arbres et lignes électriques sur son sillage. Certaines villes ont vu le niveau des eaux monter à grande vitesse, comme Cedar Key, située sur la côte, qui a rapporté des vagues de plus de 2 mètres, un niveau record pour la zone. “Certaines habitations ont été submergées”, rapporte le Sun Sentinel. Dans certains endroits, comme à Tampa, les inondations ont forcé les habitants à se déplacer avec leurs affaires sur la tête, ou même en kayak. Si la montée des eaux a été rapide, l’État ne déplore pour l’heure aucun décès, a indiqué le gouverneur, Ron DeSantis, lors d’une conférence de presse. Bien que l’ouragan ait été rétrogradé mercredi en tempête tropicale, le président Joe Biden a rappelé qu’il fallait “rester vigilant”, car Idalia continue son chemin à travers le sud-est des États-Unis. Près de 300 000 foyers étaient privés d’électricité mercredi en Floride et plus de 200 000 en Géorgie, selon le site spécialisé Poweroutage.us.

La Corée du Nord confirme des tirs de missile, “simulation d’une frappe nucléaire tactique”. Pyongyang a affirmé jeudi avoir procédé à deux tirs balistiques de courte portée, en réponse aux manœuvres américano-sud-coréennes, a rapporté l’agence de presse d’État nord-coréenne KCNA. Ces tirs interviennent à quelques heures de la fin des manœuvres militaires conjointes entre les États-Unis et la Corée du Sud, Ulchi Freedom Shield, qui suscitent toujours l’ire de Kim Jong Un. La Corée du Nord a “procédé à un nombre record de tests d’armes cette année”, note la BBC. Elle a effectué la semaine dernière sa deuxième tentative de mise en orbite d’un satellite espion, qui s’est soldée par un échec.

Le Chili lance un plan national de recherche des disparus de la dictature. À quelques jours du 50e anniversaire du coup d’État militaire, le président chilien Gabriel Boric a annoncé mercredi que l’État allait tenter de reconstituer la trajectoire des victimes après leur détention et leur disparition. Pendant des décennies, ces recherches ont presque exclusivement été du ressort des familles. Au total, quelque “1 469 personnes ont disparu pendant la dictature” et seuls “307 corps ont été localisés et rendus aux familles”, rappelle le quotidien chilien La Tercera. Jusqu’à présent, le principal obstacle à la recherche des disparus a été le manque de coopération des forces armées. Les associations des familles les accusent de détenir toutes les informations mais de refuser de les donner au nom d’un “pacte de silence”.

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