Florange : l'aile gauche du PS en faveur de la nationalisation

Les salariés de Florange

L'aile gauche du Parti socialiste, à travers deux courants, dont l'un animé par le ministre Benoît Hamon, a appelé vendredi le gouvernement à mettre en place la "nationalisation temporaire" du site de Florange (Moselle), après la "reculade" du groupe sidérurgique ArcelorMittal sur le projet Ulcos.

"En cas de non-respect des engagements pris, le président de la République, lui-même, avait déclaré que 'tous les moyens de droit seraient utilisés' si le plan n'était pas respecté", or "avec le retrait du projet Ulcos, nous y sommes", estime ce courant dans un communiqué.

"Il faut donc maintenant utiliser l'instrument de la nationalisation provisoire et faire voter en urgence la loi promise sur les reprises de sites industriels", plaide le courant. "Nous appelons le gouvernement à prendre des mesures fortes, notamment celles proposées par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg", ajoute-t-il.

Un bras d'honneur

L'autre moitié de la gauche du PS abonde dans ce sens. Dans un communiqué distinct, le courant "Maintenant la Gauche", emmené par Emmanuel Maurel, représentant la motion de l'aile gauche du PS au congrès de Toulouse d'octobre, estime que l'annonce jeudi par ArcelorMittal de son retrait du projet Ulcos dans sa version initiale était un "revirement" qui "remet en cause l'accord global" conclu la semaine dernière avec le gouvernement.

Le député et président du Conseil général de l'Essonne, Jérôme Guedj va plus loin : "On a la confirmation que Mittal fait un bras d'honneur aux plus hautes autorités du pays. Il faut mettre la nationalisation temporaire sur la table." Il prévient : C'est une course contre la montre. Si en mars prochain, Mittal arrête l'alimentation en gaz des hauts fourneaux, il (...) Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

Florange : l'aile gauche du PS en faveur de la nationalisation
Florange : Lakshmi Mittal ne croyait pas à la nationalisation