Pas de festivals pendant les JO ? La ministre de la Culture va chercher des solutions « au cas par cas »

Rima Adbul-Malak
Capture d’écran Dailymotion Rima Adbul-Malak

FESTIVAL - L’heure est à la concertation. La ministre de la Culture Rima Abdul-Malak va tenter, ce mercredi 2 novembre, de chercher « au cas par cas » des solutions pour que les plus gros festivals puissent se tenir à l’été 2024, malgré les difficultés logistiques posées par l’organisation concomitante des JO de Paris.

Une réunion est ainsi prévue avec les dirigeants des vingt plus gros festivals, a précisé sur RTL la ministre, qui entend « reprendre au cas par cas avec chaque préfet » leur situation et « trouver le point d’équilibre ».

« Il y aura peut-être certaines annulations, si certaines solutions ne sont pas trouvées », a précisé Rima Abdul-Malak, qui veut « trouver des solutions » avec le ministère de l’Intérieur et la ministre des Sports, évoquant par exemple des décalages « de quelques jours » ou des révisions de « format ». Dans les colonnes du Figaro, il avait été annoncé que certains grands événements parisiens, comme Solidays ou Lollapalooza, pourraient avoir lieu entre janvier et avril, au lieu des mois de juin et juillet habituels.

Pour d’autres festivals, « c’est totalement impossible, mais c’est à nous de pouvoir nous adapter également, a-t-elle ajouté. C’est important de pouvoir se projeter dans l’été 2024 en conciliant la culture, la vitalité culturelle de l’été et les Jeux olympiques. »

Évoquant au Sénat une mobilisation massive des forces de l’ordre, Gérald Darmanin avait prévenu à la fin du mois d’octobre, que des événements culturels ou sportifs seraient « annulés ou reportés » durant les jeux de Paris, comme le Tour de France ou encore la braderie de Lille, programmée durant la période des Jeux paralympiques, qui se tiennent au 28 août au 8 septembre.

Précisant toutefois qu’il ne comptait « pas annuler tous les événements », il avait suscité l’incompréhension de la filière musicale. Vieilles Charrues, Eurockéennes, Festival Interceltique de Lorient… Beaucoup des gros acteurs estivaux avaient alors manifesté leurs inquiétudes, déplorant une absence de concertation ou de compréhension à l’égard d’un secteur qui a beaucoup pâti depuis le début de la crise sanitaire.

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