Fatigue, digestion, cancer, dépression : faire tester son microbiote peut-il nous apporter de vraies réponses ?
Cela fait une dizaine d'années que le microbiote, le nouveau mot pour qualifier la flore intestinale, est devenu un terme populaire. On sait désormais que ses 50 milliards de micro-organismes qui colonisent naturellement notre intestin, que ce soit des bactéries, des virus, des champignons, etc., sont essentiels au maintien d'une bonne santé. Mais lorsque son équilibre naturel est perturbé, le microbiote peut déclencher une réaction inflammatoire, à l'origine de nombreux troubles, parfois graves, que ce soit localement dans le système digestif, avec des maladies telles que Crohn, ou plus globaux. On sait par exemple qu'il peut être lié à une situation d'obésité persistante, ou à une déficience de l'immunité. Et puis, plusieurs études l'ont montré : les bactéries qui pullulent dans notre deuxième cerveau peuvent avoir une incidence sur le premier, et se retrouver impliquées dans des troubles neurologiques, tels que Parkinson ou Alzheimer, ou bien dérégler nos émotions, et nourrir une anxiété, une dépression, voire un trouble bipolaire.
À partir de ces recherches expérimentales, des tests personnalisés du microbiote, développés par des laboratoires privés (Cerballiance, Synlab, Eurofins Biomnis, etc.) ont vu le jour, pour répondre à une demande et à une curiosité grandissante des particuliers. Comme lorsque les tests ADN personnalisés ont été lancés sur le marché, il y a quelques années, en promettant de nous dire si l'on disposait d'un gène rare lié au cancer ou que l'on venait (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Cancer : qu’est-ce que la chimiothérapie préventive ?
Don de moelle osseuse : quelle est la capacité de régénération de la moelle osseuse ?
Travailler de nuit en étant jeune peut rendre dépressif une fois la cinquantaine, selon une étude
Recrudescence des cas de méningites à méningocoque : la HAS tire la sonnette d'alarme
Hépatites B et C : un nombre alarmant de décès persiste, selon un rapport de l'OMS