Fashion Week à Paris: les influenceurs américains craignent d'avoir ramené des punaises de lit chez eux

Alors que la Fashion Week parisienne s'est achevée début octobre, une crainte plane toujours sur les nombreux invités américains présents dans la capitale pour assister aux défilés: les punaises de lit.

De retour à Los Angeles, où elle travaille, l'influenceuse mode Malvika Sheth a confié auprès du Guardian avoir passé sa journée à nettoyer en profondeur tous les vêtements qu'elle a portés à Paris.

"Même si je ne les ai portés que 10 minutes, ils iront au lavage. Je ne pense pas à les congeler ou à les brûler, car ces vêtements sont assez chers. Je les laverai deux fois en espérant que rien ne m'ait suivie jusqu'ici", indique-t-elle.

Même son de cloche pour Alfredo Mineo, un écrivain américain qui vit à Paris. "Nous avons peur de 'la puce'. Il y a des matelas alignés dans ma rue avec des petits panneaux disant aux gens de ne pas les toucher. Maintenant je vais devoir vivre avec Ratatouille et 'la puce'," déclare-t-il au Guardian.

Invasion à New York dans les années 2000

Au début des années 2000, New York a également connu une infestation de punaises de lit dans les hôtels, lieux publics, Airbnb, logements... Résultat en 2010, plus de 24.000 signalements ont été recensés dans la ville.

Au sommet de la crise, en juillet 2010, la mairie a alors engagé 500.000 dollars pour venir à bout de ses nuisibles. En parallèle, l'État de New York a mis la pression sur les propriétaires qui ont été contraints de prévenir les locataires potentiels de la présence des insectes dans leur logement dans les 12 derniers mois.

Les New-Yorkais ont également eu l'interdiction d'abandonner leur matelas dans la rue sans les emballer dans un film plastique sous peine d'amende de 100 dollars. Grâce à ces annonces, la ville a réussi à diminuer considérablement la présence de punaises de lit. Mais il n'est pas rare que ces petits insectes reviennent ponctuellement dans d'anciens bâtiments et hôtels de la "Grosse Pomme".

Pour l'heure, le département de la santé et de l'hygiène de New York assure dans un communiqué, relayé par le Guardian, qu'il est encore "trop tôt" pour dire si l'invasion de punaises de lit à Paris a eu un impact ou non aux États-Unis.

Article original publié sur BFMTV.com