Fariba Adelkhah, chercheuse franco-iranienne, de retour en France après sa libération en février dernier

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, retenue depuis 2019 en Iran, est arrivée en France ce mercredi 18 octobre (photo prise en 2021)
THOMAS ARRIVE / AFP La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, retenue depuis 2019 en Iran, est arrivée en France ce mercredi 18 octobre (photo prise en 2021)

IRAN - Soulagement pour Fariba Adelkhah et ses proches. La chercheuse franco-irannienne est de retour en France depuis hier, a annoncé ce mercredi 18 octobre l’l’Institut d’études politiques de Paris, huit mois après sa libération en février dernier en Iran, où elle avait passé trois ans et demi en détention.

« Après quatre ans et demi de privation de liberté me voici de retour en France », a déclaré l’universitaire dans un communiqué de son comité de soutien, remerciant « du fond du coeur la diplomatie française » et tous ceux qui ont contribué à sa libération.

« Désormais tout cela est derrière moi. Ce qui reste, ce sont tous ces gestes d’amitié et d’engagement, ces mobilisations de connus et d’inconnus », ajoute la chercheuse. « Et évidemment, ce que le comité de soutien a su faire au-delà de mon cas, et pendant plus de quatre ans, par fidélité au principe de la liberté scientifique. »

Spécialiste du chiisme et de l’Iran post-révolutionnaire à Sciences Po, Fariba Adelkhah a été arrêtée en 2019 puis condamnée en 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, ce que ses proches ont toujours farouchement nié.

« La France se réjouit de la libération » de Fariba Adelkhah, avait déclaré en février dernier la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, ajoutant : « Il est essentiel que Fariba Adelkhah puisse recouvrer l’ensemble de ses libertés, y compris celle de retourner en France si elle le souhaite. »

Quatre Français toujours détenus en Iran

Quatre Français restent détenus en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés le 7 mai 2022 « lors d’un séjour touristique », selon leurs proches, Louis Arnaud, un voyageur 36 ans, ainsi qu’un autre Français dont l’identité n’a jamais été rendue publique.

Plusieurs dizaines d’Occidentaux sont détenus par la République islamique, décrits par leurs soutiens comme des individus innocents utilisés comme leviers de négociation.

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