Face à la peur d'une attaque sur Rafah : "Il n’y a nulle part où fuir"

La perspective d'une attaque terrestre imminente plane sur Rafah, dernier refuge dans le sud de Gaza pour près de 1,7 millions de déplacés. Alors que l'État hébreu et le Hamas entreprennent des négociations pour un cessez-le-feu en Égypte, nos Observateurs et leurs familles à Rafah témoignent de leurs angoisses.

Benyamin Nétanyahou l'a dit le 30 avril : "l'idée que nous allons arrêter la guerre avant d’avoir atteint tous nos objectifs est inenvisageable. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, qu'une trêve soit conclue ou non".

Sur place, nos deux Observateurs Medhat Hajjaj, journaliste, et Adam Ziara, commerçant, ont témoigné leur peur à l'idée d’une invasion terrestre de l’armée israélienne sur la ville où ils ont trouvé refuge. Lundi 29 avril , une frappe israélienne est tombée à proximité d’un camp, faisant 22 morts selon un hôpital local.

"On entend parler des camps mis en place pour les déplacés, mais je ne sais même pas où se trouvent ces supposés camps."

Medhat Hajjaj raconte:

L’endroit où je me trouve a subi un bombardement si violent que certains des déplacés ont été touchés par les débris. Une personne dans la tente avoisinante a eu son pied amputé.

Les nouvelles sur l’imminente invasion à Rafah ne manquent pas. On entend également parler des camps mis en place pour les déplacés, mais je ne sais même pas où se trouvent ces supposés camps.

Nos Observateurs ont documenté l'attaque et l'ambiance terrible qui règne à Rafah.

"Cette simple petite tente est tout ce qui nous reste à mes enfants et moi"


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