Face à face (France 3) : Ce "sacrifice" que Claire Borotra a accepté de faire pour la série

Qui est Justine, cette juge que vous incarnez, aux antipodes de sa demi-sœur, la fl ic Vanessa (Constance Gay) ?

Claire Borotra : Justine aime que l’on respecte les règles, au point d’être assez psychorigide. Elle a un cadre très établi, notamment au niveau de la morale, dont elle ne déroge jamais. Mais, au début de la série, elle va voir s’effondrer tout ce sur quoi elle s’était construite.

En effet, dès le premier épisode, sa vie personnelle bascule, à plus d’un titre…

Au fur et à mesure de la saison, Justine va devenir quelqu’un d’autre… la personne qu’elle a toujours été, en réalité. Voir son monde s’effondrer peut être une bonne chose. Cela va lui permettre de se reconstruire sur des croyances qui lui sont propres, et pas sur celles qu’on lui a transmises. C’est un parcours passionnant, et féministe, d’une certaine manière, dans le sens où elle s’affranchit d’un certain nombre d’injonctions, pour renouer avec son identité profonde de femme.

La relation entre les deux sœurs va-t-elle s’apaiser ?

Pas forcément. Il y a des chamailleries perpétuelles, et en même temps, une tendresse immense… C’est le principe d’une fratrie ! Même si elles viennent de se rencontrer, elles ont les réflexes de deux frangines qui ont grandi ensemble.

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Quand on m’a annoncé que le tournage serait là-bas, ma première réaction a été : « Ah ? Et pourquoi pas à Aix-en-Provence, Marseille ou Toulouse, plutôt ? » (Rires) Mais il est vrai que la région Paca, on en a fait le tour, et c’est une bonne chose que les fictions visitent toute la France. Même si la ville était moins animée que d’ordinaire, à cause de la crise sanitaire, on a été très bien accueillis. Il y règne une grande chaleur humaine. J’ai découvert une très belle région que, personnellement, je ne connaissais pas du tout.

Dans le générique, on découvre des photos de vous, enfant. Vous avez fouillé dans vos archives personnelles ?

C’est ma mère qui a fourni ces clichés. J’é...

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