F1: "C'est du 50-50", Fernando Alonso pense sérieusement à prendre sa retraite à la fin de la saison

Un dernier tour de piste et puis s’en va? A 42 ans, Fernando Alonso pourrait bien entamer la dernière de sa carrière. Le sujet n’est plus tabou pour le pilote le plus chevronné du paddock (380 Grands Prix, 106 podiums). Ce lundi, à l’occasion de la présentation de son AMR24, sa nouvelle Aston Martin, le double champion du monde (2005, 2006) a clairement laissé entendre qu’il pourrait dire stop à la fin de son contrat, en fin de saison.

Celui qui a terminé à une très belle 4e place au championnat du monde 2023 est pourtant pressenti chez Mercedes, en quête d’un nouveau grand nom depuis le départ surprise de Lewis Hamilton chez Ferrari. "Je crois que ce sera la question des premiers mois de l’année", a rigolé l’intéressé lorsqu’on lui a demandé s’il était possible de dire non à l’écurie allemande.

"Aston Martin, c’est ma seule priorité"

Et Fernando Alonso de poursuivre: "Je dois d’abord décider de ce que je veux faire dans le futur. Savoir j’ai envie de repartir sur plusieurs années dans ce sport que j’aime? J’adore piloter. J’ai piloté différentes voitures durant l’hiver. J’adore la F1 et j’adore piloter. Donc si je ne pilote pas en F1, je trouverai un autre chemin pour être heureux dans le sport automobile. Et peut-être pour avoir plus de temps à consacrer à ma vie privée, ce qui est très important à mon âge. Une tendance? C’est du 50-50."

Si Fernando Alonso décide de prolonger l’aventure en Formule 1, il en avertira en premier lieu la direction d’Aston Martin, 5e du dernier championnat du monde des constructeurs. "Parce qu’on a fait un grand pas en avant, rappelle-t-il à Mundo Deportivo. On a construit beaucoup de choses ensemble. On a tout pour réussir dans le futur et je crois à ce projet. Quand je déciderai si je veux continuer ou non, les seules discussions que j’aurai seront avec Aston Martin, c’est ma seule priorité."

Et si les deux parties ne tombent pas d’accord? Fernando Alonso refuse de jouer les faux modestes. Il sait que son palmarès parle pour lui et qu’il sera courtisé. "Il n’y a que trois champions du monde sur la grille (lui, Verstappen et Hamilton)… et un seul de libre", conclut-il.

Article original publié sur RMC Sport