Yahoo Actualités F1: "Sans lui il y aura un problème", le coup de pression de Verstappen à Red Bull dans l'affaire Horner
Le début de saison 2024 de Red Bull est pour le moins contrasté. Sur la piste, tout roule pour l'écurie autrichienne. Après le succès de Verstappen à Bahreïn en ouverture du championnat, le triple champion du monde en titre a pris la pôle position à Jeddah vendredi. Mais la formation dirigée par Christian Horner mutliplie les crises hors circuit. Le Britannique est directement impliqué dans la tourmente, accusé d'avoir eu des "comportements inappropriés" envers son assistante personelle, Fiona Hewitson, qui a porté plainte. Le 28 février, le PDG de l'écurie a été officiellement blanchi après plusieurs semaines d'enquête.
Vendredi, quelques heures après la mise à pied d'Hewiston avec effet immédiat, Max Verstappen a pris la parole pour soutenir Helmut Marko. Selon Motorsport.com, le conseiller spécial de Red Bull serait accusé d'avoir facilité les fuites dans la presse au sujet de Christian Horner.
Il se murmure dans le padock que Marko pourrait être suspendu pour le GP d'Australie, prévu le 24 mars.
"Comment dire? C’est difficile à expliquer, mais au final, je décide de ce que je vais faire. Théoriquement, cette possibilité existe", a affirmé le vainqueur des 24h du Mans 1971 à la chaîne autrichienne ORF.
Le destin de Verstappen pourrait être lié à celui de Marko
Max Verstappen, lui, est monté au front au micro de Sky Germany, pour prendre la défense d'Helmut Marko.
"Je ne m'attendais pas à ce qu'Helmut dise ça. Sans lui dans l'équipe, je crois qu'il y aura un problème, mais aussi pour moi parce que j'ai toujours eu énormément confiance en lui", a encore expliqué le triple champion du monde en titre. "Vous ne pouvez pas oublier ce que lui et Dietrich ont construit ensemble et il doit avoir beaucoup de respect pour ça. Il est très important dans l'équipe."
Les deux hommes sont très proches au sein de l'écurie, soutenus par le père de Verstappen qui est en conflit avec Horner. Face au clan thaïlandais, majoritaire dans la marque Red Bull (51%), certains voient en la potentielle attitude de Marko un moyen de reprendre à terme le contrôle politique et financier de la marque et donc de l'écurie.
