Pour la fête des pères, ces papas partagent le conseil le plus précieux qu’ils aient reçu sur la parentalité

« Ne crois pas que les autres parents sont mieux que toi. On fait tous de la merde, mais on le montre le moins possible »
andreswd / Getty Images « Ne crois pas que les autres parents sont mieux que toi. On fait tous de la merde, mais on le montre le moins possible »

FÊTE DES PÈRES - Devenir parent, c’est apprendre à s’occuper d’un autre être humain, mais aussi apprendre à faire abstraction des nombreux conseils non sollicités qui viennent avec la parentalité. Heureusement, les expériences des autres ne sont pas toujours inutiles : quand elles ont été testées et approuvées, elles peuvent même être d’une grande aide.

« J’ai longtemps cherché mon père, je l’ai retrouvé grâce à une émission télévisée » - Témoignage

Et puisque les bons conseils sont rares, sept d’entre eux ont partagé avec Le HuffPost les plus précieux qu’on leur ait donnés. Principe éducatif ou astuce pratique, pour les ados ou pour les bébés, voici ce que ces pères ont retenu des conseils sur la parentalité.

Ne pas imaginer que les autres font toujours mieux

« Je ne sais plus trop qui m’a donné ce conseil, mais c’était : “Ne crois pas que les autres parents sont mieux que toi. On fait tous de la merde, mais on le montre le moins possible donc les autres aussi ont l’impression que nous sommes mieux qu’eux.” »

Titouan, 30 ans, père d’une fille de quatre ans et demi et d’un fils de deux ans.

Donner le biberon à température ambiante

« Le meilleur conseil a été : “Ne fais pas chauffer l’eau des biberons, et donne-lui à température ambiante”. C’est beaucoup moins de galères, tout est plus facile et rapide, le bébé est content. Quel kif ! Ce conseil m’a été donné sur le subbreddit ParentingFR (Reddit, est un site de conversation sur des sujets d’actualité, ndlr). C’est une mine d’or et un espace vraiment super bienveillant ! Merci Reddit ! »

Sinan, 40 ans, père d’un enfant de trois ans et demi.

Profiter du temps qui passe

« “Les journées sont longues, mais les années passent vite” : il faut profiter du temps passé ensemble, et ne pas s’appesantir sur le quotidien. Notre premier enfant a été un bébé difficile, dans le sens où il pleurait beaucoup, on travaillait tous les deux, on était fatigué, et tout le monde était pressé de le voir grandir (vivement qu’il marche, vivement qu’il parle) - pour ensuite demander quand viendrait le second. Même quand ces journées-là étaient dures, on essayait de se rappeler que bientôt il ne serait plus un petit bébé et qu’il fallait en profiter. Effectivement, il va rentrer au collège bientôt et on se prend une claque ! »

Benoît*, 40 ans, deux enfants de onze et huit ans.

Prendre sa part de la charge éducative

« Le meilleur conseil qu’on m’ait donné, ça a été de m’encourager à lire des bouquins sur la parentalité. Ça aide énormément à partager la charge mentale de l’éducation des enfants. »

Fabien, 35 ans, père de trois enfants de cinq, trois et un an.

Faire de la maison un refuge

« Quand je suis devenu père, ma mère m’a transmis ce principe éducatif : “La maison, ça doit être un safe space pour tes enfants, un endroit où ils seront toujours accueillis et aimés. Mais à l’extérieur, ils doivent se comporter comme si leur vie en dépendait.” En gros, on fait ce qu’on veut chez nous mais il ne faut jamais oublier qu’en société, on n’est pas tout seul et il faut faire attention aux autres et à ce qu’on leur impose. C’est comme ça que j’ai été éduqué, et je compte bien le réutiliser. »

Sylvain, 32 ans, père d’un enfant de neuf mois.

Faire des photos

« Un ami devenu papa quelques années plus tôt m’a donné ce conseil quand j’ai eu un enfant :  “Faites des photos tous les jours, pour faire un album photo par an”. Je trouve ça top. »

Nicolas*, 50 ans, père de deux enfants de sept et trois ans.

Prendre du temps en famille après une naissance

« C’est assez simple, le meilleur conseil qu’on m’ait donné vient de ma sœur qui m’a recommandé de bien prendre du temps à trois après la naissance de son premier enfant (ça s’applique aussi pour les autres, même si c’est sûrement un peu différent). Nous, on le savait mais on l’a mal appliqué : il y a eu une grosse pression familiale pour voir le bébé, et on a fini par le balader tout le temps pour aller voir des gens. On l’a regretté. »

Julien*, père d’un enfant d’un an et demi.

*Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés.

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