Cette fête de la fertilité qui a lieu au Japon vénère le phallus

Cette fête annuelle shinto de la fertilité était célébrée à l’époque d'Edo (1600-1868), puis a été abandonnée durant plusieurs décennies. Elle a été réintroduite en 1977, et se déroule depuis, chaque printemps.

Lors de cette procession aux allures de carnaval défilent deux immenses statues phalliques sacrées, en fer et de bois. Des échoppes vendent des sucettes, des bougies ou des lunettes aux formes scabreuses. La ville japonaise est aussi un lieu de rassemblement de la communauté LGBT et des couples en mal d’enfants venus prier pour un meilleur sort.

Ce culte phallique, ancien rite de fertilité, remonte au XVIIe siècle. Les paysans vénéraient le sexe masculin et sa semence bienfaitrice dans l’espoir d’obtenir de fructueuses récoltes.

Une glorification du symbole de virilité présent dès l’Antiquité en Egypte et en Grèce lors des Phallophories : des cortèges solennels accompagnaient d’immenses phallus en bois en l’honneur de Dionysos, le dieu du vin et de tous les sucs vitaux. Ces festivités sont perpétuées tous les ans à Pâques dans la capitale grecque. Et au même moment dans le nord du pays, à Tyrnavos, le festival de Bourani reproduit cette folle parade autour de l’organe masculin. Une foule masquée, accoutrée d’énormes phallus et costumée comme dans l’Antiquité défile. Les festivaliers sont invités à proférer des insanités. Une fête que l’Eglise grecque orthodoxe n’a jamais réussi à faire interdire.

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