« Féminicide empêché » à Noisy-le-Grand : ce que l’on sait de l’homme abattu par la police

Des policiers de l'IGPN dans l'immeuble où a eu lieu le drame, à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, le 7 février 2024.  - Credit:Poitout Florian / Poitout Florian/ABACA
Des policiers de l'IGPN dans l'immeuble où a eu lieu le drame, à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, le 7 février 2024. - Credit:Poitout Florian / Poitout Florian/ABACA

« Un féminicide a été empêché », écrit sur X (ex-Twitter) Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. Ce mercredi 7 février au soir, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), un homme a été tué lors d'un échange de coups de feu avec les forces de l'ordre, après le déclenchement par son ex-compagne d'un « téléphone grave danger », apprend-on par l'AFP.

Aux alentours de 19 h 15, l'homme, âgé de 26 ans, s'était présenté au domicile de son ex-compagne, a indiqué le procureur de Bobigny, Éric Mathais. Le voyant par l'œilleton de sa porte, la jeune femme, née en 1999, victime de violences conjugales, a déclenché son « téléphone grave danger », explique une source policière au Parisien. Des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) sont alors intervenus.

Un policier blessé par balle

À leur arrivée, l'homme a « immédiatement » ouvert le feu sur les fonctionnaires. « Dans des circonstances que l'enquête devra déterminer, et en l'état des éléments recueillis à ce stade, l'individu faisait usage d'une arme à feu en direction des policiers », a précisé le procureur dans un communiqué. Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs armes. D'après Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat de police Unité-SGP-FO, l'échange de coups de feu a eu lieu dans la cage d'escalier. Les deux policiers ont tiré à deux reprises chacun.

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