"La Fédération m'a craché dessus", la nouvelle charge de Thomas Heurtel, "le Anelka du basket français"

Thomas Heurtel l'a toujours mauvaise. Alors qu'il s'est fermé les portes de l'équipe de France de basket en rejoignant le Zénith Saint-Pétersbourg en Russie en septembre 2022, le meneur français s'est de nouveau payé la Fédération, qui a mis en place une charte qui avait valeur de déclaration sur l'honneur, dans laquelle chaque international français indiquait "qu'il n'était pas engagé et qu'il n'envisageait pas de signer avec un club russe ou biélorusse".

Si le joueur de 35 ans avait signé cette charte avant l'Euro 2022, il avait annoncé sa signature pour le club russe quelques jours après la compétition, ce qui a entraîné de facto sa mise à l'écart de la sélection. Une décision qu'il ne comprend toujours pas, 18 mois plus tard. "On dirait que je suis le Anelka du basket français", souffle-t-il dans le podcast Deux Nuits Avec.

Les JO sans lui?

Absent lors de la débâcle du dernier Mondial, Thomas Heurtel n'apprécie pas d'être considéré comme un "traître". "Je leur ai expliqué en leur disant que l'année prochaine je signerai au Zénith. Sur le moment, c'est 'on ferme les yeux, signe la charte et on va te protéger.' Mais ça a été tout le contraire. J'ai fermé ma gueule pendant un an et demi, j'en ai pris plein la gueule sur les réseaux sociaux, à la télé en France. Soi-disant, j'étais le traître. Pendant un an et demi, la Fédération m'a craché dessus."

Pendant que les joueurs de l'équipe de France préparent les Jeux olympiques - dont le tirage au sort aura lieu ce mardi soir - le meneur du Zénith part de très loin pour espérer disputer la compétition. En l'état actuel des choses, ce sera sans lui.

Article original publié sur RMC Sport