Explosion d’un immeuble rue Saint-Jacques à Paris : une troisième victime est morte dans l’effondrement

La déflagration, survenue le 21 juin dans le 3e arrondissement de la capitale, a fait trois morts. Au total, une cinquantaine de blessés avaient été recensés.

Le 22 juin, au lendemain de l’effondrement de l’immeuble après une explosion, rue Saint-Jacques à Paris.
Le 22 juin, au lendemain de l’effondrement de l’immeuble après une explosion, rue Saint-Jacques à Paris.

PARIS - Le bilan s’alourdit encore. Une troisième personne est morte, un mois après l’explosion qui a provoqué l’effondrement d’un immeuble de la rue Saint-Jacques, dans le cœur de la capitale, a indiqué une source judiciaire à l’AFP ce vendredi 21 juillet, confirmant des informations de franceinfo et TF1.

La victime, une femme née en 1946, faisait partie des blessés pris en charge en urgence absolue après la déflagration. Selon la maire (Horizons) du 5e arrondissement Florence Berthout, il s’agit d’une professeure à l’école de mode privée Paris American Academy, située dans le bâtiment touché au numéro 277 de la rue Saint-Jacques.

Il s’agit du troisième décès provoqué par ce drame. Dans la nuit du 6 au 7 juillet, une employée de la mutuelle Saint-Christophe, installée dans ce même bâtiment, est morte à l’hôpital. Une dizaine de jours plus tôt, le corps d’une femme, elle aussi enseignante dans l’école de mode, avait été découvert dans les décombres.

Au total, une cinquantaine de blessés avaient été recensés dont quatre gravement atteints.

Selon Franceinfo, une personne est toujours hospitalisée en urgence absolue.

Une soixantaine de familles toujours relogées

Le 21 juin, en fin d’après-midi, un immeuble situé rue Saint-Jacques s’était effondré, après une explosion suivie d’un incendie.

Les investigations ont été confiées à un juge d’instruction avec l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide involontaire, blessures involontaires avec ITT (incapacité totale de travail) de plus et de moins de trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sûreté ou de prudence prévue par la loi ou le règlement.

Les investigations devront notamment déterminer l’origine du sinistre. Les premiers témoins, entendus dans l’enquête confiée au 3e district de police judiciaire de Paris, ont évoqué « une odeur de gaz ».

Une soixantaine de familles restent privées d’accès à leur logement et sont relogées par les bailleurs sociaux, chez des proches ou à l’hôtel. Neuf adresses sont frappées par un arrêté d’interdiction d’accès et de logement, à proximité de l’immeuble effondré.

La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé le 26 juin une aide de 2 millions d’euros pour accompagner les professionnels et habitants touchés, assurant que « toute la lumière sera(it) faite sur les conditions de cette explosion ».

À voir également sur Le HuffPost :

VIDÉO - Effondrement d'un immeuble à Paris : une femme toujours portée disparue

Après l’explosion à Paris rue Saint-Jacques, des riverains encore sous le choc témoignent

L’explosion à Paris rappelle la rue de Trévise, mais la similitude entre ces drames n’est pas établie