Stéphane Séjourné en première ligne

Peut-on être très proche du chef de l’État et faire entendre une voix différente pour préparer sa succession ? À Paris, Stéphane Séjourné est le bon soldat prêt à défendre l’action menée depuis 2017. Quitte à s’écharper, fin août, avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, que Stéphane Séjourné a accusé de faire passer son « ego » avant les idées. La réconciliation a été bien médiatisée : face-à-face en bras de chemise et devant une bière à la braderie de Lille.

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Mais le message est passé. « Stéphane a saisi la balle au bond car il est très politique, souligne une députée Renaissance. Il a des qualités et ce n’est pas un techno. Mais comme président de Renaissance, c’est clairement la voix de ­l’Élysée… »

« C’est le parti du président, rétorque Séjourné, entouré d’affiches célébrant les six ans au pouvoir de Macron, dans son bureau parisien. Mon rôle est de préparer les élections et de tenir tout le monde ensemble. De la présidente de l’Assemblée à Bruno Le Maire en passant par Gérald Darmanin. Je lui ai dit ce que j’avais à lui dire ; il est utile à cette organisation et au gouvernement. Mais je suis là pour que les quatre années restantes ne soient pas parasitées. »

À 38 ans, il a pris du galon

À Bruxelles et à Strasbourg, le patron de Renew, troisième force politique du Parlement européen, oublie parfois la tutelle présidentielle pour trouver des consensus. À 38 ans, il a ...


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