Essai XXL - Lamborghini Huracán : l'adieu au V10 dans une ultime chevauchée fantastique

Elles sont toutes là, alignées et hautes en couleur, devant la façade presque clinique de l’usine Lamborghini à Sant’Agata. Evo Spyder, STO, Sterrato, Tecnica… Sans afficher la versatilité d’une 911, la flamboyante italienne est à personnalités multiples.

Et c’est tout le dessein de cette ultime parade avec l’une des sportives les plus excitantes de notre ère : lui offrir un baroud d’honneur, tout en appréciant les subtilités de ses différentes versions.

J’observe, et je m’impose une réflexion quasi existentielle pour vivre pleinement mon expérience : par laquelle commencer ? Et dans quel ordre ? Il faudrait laisser le meilleur pour la fin sans doute, mais comment savoir ?

Puis me voilà extirpé de mes pensées par une clé qu’on me tend joyeusement. Ce sera cette Spyder bleue, à l’intérieur un poil criard… Ça tombe bien, je n’aime pas la Spyder, alors autant m’en débarrasser tout de suite.

Pourquoi ? J’ai sûrement mangé trop de soupe. Me voici assis comme un crapaud, les genoux cognant involontairement sur les palettes au volant et la houppette à l’air libre. Parce que bien évidemment, mon mètre quatre-vingt-dix ne tient qu’avec le toit ouvert (en 17 secondes).

La place est encore plus comptée qu’à bord du coupé, déjà peu généreux. Mais de la bouche même des responsables projet de la future mouture, oui, l’habitacle est bien trop étroit, et sa remplaçante se montrera plus accueillante. Andiamo !

Comme le bon vin

En quittant le siège historique de la marque, je pense déjà aux 600 km que ce road trip aura à nous offrir, avec la plus romantique et la plus sensuelle de toutes, dans une région tout aussi charmante.

Si, pour l’heure, nous avons surtout le droit aux embouteillages de la petite bourgade italienne, un trajet en Lire la suite sur Sport Auto