Essai - McLaren 750S : efficacité extrême et caractère bavard...

"Bof… On nous parle d’une nouvelle génération, mais ils ont à peine repeint le bouclier, et remplacé la sortie d’échappement. » Ou encore : « 30 ch de plus ? Mouais, à ce niveau de puissance de toute façon…"

Que les mauvaises langues aillent déverser leurs déprimantes réactions plus loin. Quand McLaren annonce une nouvelle itération de l’une des plus excitantes et fantastiques supersportives du marché, on s’arrête et on écoute, basta !

Alors oui, les ingénieurs anglais ne font pas dans l’esbroufe, et aiment travailler méticuleusement ce qui nécessitait – ou pas – de l’être. Il faut dire que malgré ses six années de carrière, l’impressionnante anglaise n’a pas perdu une once d’efficacité face à des rivales plus modernes, et souvent hybrides désormais.

Jouissive tout en étant particulièrement adroite, la 720S fut la première à faire sourciller quelques cadres de Maranello. Dès lors, que peut amener de plus cette 750 S, sur une table déjà bien garnie ?

D’abord, et c’est marqué dessus, la puissance est en hausse de 30 ch et le couple grimpe à 81,6 mkg. Ce V8 4.0 biturbo, le M840T (vilebrequin plat et carter sec) se voit souffler dans les bronches par des turbos à la pression augmentée, réutilise à son compte les bielles et pistons allégés de la méchante 765LT pour réduire davantage l’inertie, et profite d’une nouvelle pompe à carburant pour une injection optimisée.

Le tout étant orchestré par une cartographie moteur revue. A cela vient s’ajouter un rapport final raccourci de la transmission double embrayage sept rapports. Voilà pour la partie théorique. En pratique ? Oh my God !

La 720S savait déjà se téléporter, la 750S gagne juste ce qu’il faut pour taquiner une Ferrari 296 GTB hybridée, et 80 ch plus puissante. Les mises en vitesse sont toujours hallucinantes, même à l’ère des...Lire la suite sur Sport Auto