Essai - Maserati GranTurismo Trofeo (2024) : est-elle une vraie "Grand Tourisme" ?

Elle nous attend dans le hall de l’importateur belge, garée entre un Levante et une MC20 Cielo, opportunément bleu ciel. Les concessions Maserati sont redevenues des endroits bien intéressants à fréquenter.

Aux côtés de la Cielo qui ravive le souvenir des Bora et Merak, aux côtés également des Quattroporte qui succèdent à une longue lignée de limousines à mécanique noble et des Ghibli qui la déclinent en taille plus raisonnable, aux côtés enfin des SUV Levante et Grecale sculptés pour la dune party aux Emirats, c’est bien la GranTurismo qui matérialise le mieux la tradition Maserati.

Je suis bien curieux de voir comment les ingénieurs d’aujourd’hui l’interprètent. Le Trident a doté de trois pointes la gamme GranTurismo : la Folgore 100 % électrique, la Modena « normale » (490 ch) et cette Trofeo, elle aussi thermique mais plus puissante et plus sportive (550 ch).

L’équipe de designers (Klaus Busse à la baguette) n’a pas cherché à renverser la table, et cette voiture à 100 % nouvelle reprend silhouette et proportions de son aînée à la longévité presque inextinguible (2007-2019).

Encore plus large et longue (de 7 cm, soit près de 5 m : mesurez votre garage et surveillez les voituriers !), de ligne subtilement plus fluide, elle change surtout de visage, avec des phares verticaux qui s’harmonisent avec ceux de la gamme précitée et une signature lumineuse toute simple mais élégante – les modèles les plus banals ayant piraté tout le bizarre, on se replie sur le basique, avec bonheur en l’occurrence.

Si vous avez un souci pour identifier la « nouvelle », remarquez le capot très vaste, qui englobe aussi les ailes (les Italiens l’appellent cofango, un mélange de cofano et de parafango, soit capot et...Lire la suite sur Sport Auto