En Espagne, le bébé né par GPA d’une vedette de 68 ans met le gouvernement en ébullition

Ana Obregon a confirmé l'information sur son compte Instagram. « Une lumière pleine d'amour est arrivée dans mon obscurité. Je ne serai plus jamais seule », a écrit la vedette, qui a perdu en 2020 son fils de 27 ans des suites d'un cancer.  - Credit:OSCAR GONZALEZ / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Ana Obregon a confirmé l'information sur son compte Instagram. « Une lumière pleine d'amour est arrivée dans mon obscurité. Je ne serai plus jamais seule », a écrit la vedette, qui a perdu en 2020 son fils de 27 ans des suites d'un cancer. - Credit:OSCAR GONZALEZ / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Le gouvernement de gauche espagnol, qui revendique son féminisme, a vertement critiqué mercredi la gestation pour autrui (GPA), qualifiée de « violence contre les femmes », après l'annonce de la naissance par GPA aux États-Unis du bébé d'une vedette âgée de 68 ans. « C'est une pratique qui n'est pas légale en Espagne, qui est reconnue légalement comme une forme de violence contre les femmes », a déclaré à la presse, dans les couloirs du Parlement, la ministre de l'Égalité, Irene Montero, membre de la formation de gauche radicale Podemos.

« N'oublions pas la réalité de ces femmes précaires (qui portent un bébé pour quelqu'un d'autre), en situation de risque de pauvreté », a-t-elle ajouté. Ces critiques sont intervenues après la publication, mercredi, en une de la revue people Hola d'une photo de l'actrice et vedette de télévision Ana Obregon, 68 ans, sortant d'un hôpital de Miami (États-Unis) avec sa petite fille dans les bras.

À LIRE AUSSIPour une GPA éthiqueAna Obregon a confirmé ensuite l'information sur son compte Instagram. « Une lumière pleine d'amour est arrivée dans mon obscurité. Je ne serai plus jamais seule », a écrit la vedette, qui a perdu en 2020 son fils de 27 ans des suites d'un cancer. « L'image me semble dantesque », a dénoncé la ministre de l'Éducation et porte-parole du Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez, Pilar Alegría. « Cela s'appelle un ventre à louer, pas de la gestation pour autrui », a-t-elle ajouté.

Une pratique illég [...] Lire la suite