Espace : l’astronaute Sophie Adenot sera la seconde Française à rejoindre l’ISS

L'astronaute française Sophie Adenot sera la première de sa promotion à voler dans l'espace. Elle est photographiée ici après la cérémonie de remise des diplômes des candidats de la promotion 2022 au Centre des astronautes européens de Cologne, en Allemagne, le lundi 22 avril 2024.  - Credit:Martin Meissner/AP/SIPA
L'astronaute française Sophie Adenot sera la première de sa promotion à voler dans l'espace. Elle est photographiée ici après la cérémonie de remise des diplômes des candidats de la promotion 2022 au Centre des astronautes européens de Cologne, en Allemagne, le lundi 22 avril 2024. - Credit:Martin Meissner/AP/SIPA

Elle rentre dans un club très fermé. Fraîchement décorée de ses ailes d'astronaute à 41 ans, la Française Sophie Adenot sera la première des nouvelles recrues de l'Agence spatiale européenne (ESA) à s'envoler, en 2026, pour une mission de longue durée dans la Station spatiale internationale (ISS) où elle passera environ six mois. Elle deviendra alors la deuxième Française à y séjourner, trente ans après Claudie Haigneré. Son camarade de promotion belge, Raphaël Liégeois, 36 ans, diplômé en ingénierie biomédicale et en neurosciences, lui emboîtera le pas dans le courant de la même année. À ce stade, les détails de leurs missions respectives ne sont pas encore connus.

Le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher, a annoncé leur prochain départ mercredi en marge du Conseil de l'espace qui se tient actuellement à Bruxelles. « Alors que les activités d'exploration se développent à un rythme sans précédent, la sélection de deux astronautes de l'ESA fraîchement diplômés est une étape cruciale pour préserver notre savoir-faire européen et ainsi garantir la participation de l'Europe aux programmes en cours, tel qu'Artemis, ou aux futurs projets impliquant des vols spatiaux habités et de l'exploration humaine », a-t-il déclaré. « Ces deux personnes exceptionnelles incarneront, à bord de la station spatiale, la fiabilité et la compétitivité de l'ESA », a ajouté Daniel Neuenschwander, directeur de l'Exploration humaine et robotique de l'agence.

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